La participation "appréciable" des journalistes au prix du président de la République du journaliste professionnel traduit un degré "élevé de la conscience" au sein des médias quant à la nécessité d'adopter et de traiter le sujet de l'environnement en tant que question nationale et humanitaire, a indiqué dimanche à Alger, le ministre de la Communication, Djamel Kaouane. "La participation appréciable des journalistes au prix du président de la République du journaliste professionnel traduit un degré élevé de la conscience des journalistes quant à la nécessité d'adopter et de traiter le sujet de l'environnement en tant que question nationale et humanitaire", a déclaré le ministre, lors de la cérémonie de remise du prix du président de la République du journaliste professionnel attribué à l'occasion de la Journée nationale de la presse en présence des membres du gouvernement. La 3ème édition du prix du président de la République du journaliste professionnel, organisée sous le thème "la préservation de l'environnement, clé de bien-être public et de bonheur social" a été marquée par la participation de 212 postulants dans différentes catégories de la presse. Pour M. Kaouane, les opportunités d'adhésion des journalistes algériens à ce sujet "sont offertes totalement, en raison de la diversité environnementale du pays, qui charrie les défis qu'imposent la nature et le comportement des individus ainsi que l'objectif de réaliser le développement en fonction de ce que recèle notre environnement". Le ministre a relevé que le président Bouteflika, "convaincu de l'impératif de poursuivre le développement du secteur de la communication, n'a pas cessé d'affirmer la détermination de l'Etat à poursuivre les efforts nécessaires, de nature à permettre une amélioration des médias et de leur modernisation", soulignant que le message du président Bouteflika, à l'occasion de la Journée nationale de la presse "a reflété cette orientation à travers son instruction au gouvernement à l'effet de mettre en place les mécanismes nécessaires pour le renforcement de la pratique journalistique". Le sujet de la compétition pour le prix est "un appel pressant" pour l'adhésion de tous à la préservation de l'environnement et la protection des ressources naturelles et vitales, a estimé M. Kaouane, pour qui le sujet de l'environnement "est une des questions en lien direct avec le quotidien du citoyen et déterminante de l'avenir des futures générations". Le ministre de la Communication a estimé que le parrainage de ce prix par le Président de la République "est une reconnaissance en soi pour la famille de la presse", mettant en exergue le contenu du message de M. Bouteflika dans lequel il a soutenu que "la Journée nationale de la presse est indissociablement liée à la liberté et au sacrifice au service d'une noble mission, celle du journaliste soucieux de rendre compte des faits en toute objectivité et intégrité et de défendre l'éthique de la profession. Le chef de l'Etat a exhorté la famille de la presse algérienne "à être au service des intérêts suprêmes de notre patrie en contribuant à l'éclaircissement des faits, en émettant des critiques objectives sur les insuffisances tout en oeuvrant à la promotion de l'image de l'Algérie à travers le monde", a rappelé M. Kaouane .