Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, a souligné, mercredi à Alger la "nécessité" de parvenir à "une définition commune" du terrorisme, plaidant pour "un renforcement" des instruments nationaux, régionaux et internationaux de lutte contre le terrorisme et le crime organisé transnational. "Il y a aussi une nécessité de parvenir à une définition commune du terrorisme, comme c'est le cas avec le crime organisé transnational", a déclaré M. Messahel à l'ouverture des travaux de la première réunion régionale du Forum mondial de lutte contre le terrorisme (GCTF) sur les liens entre le terrorisme et le crime organisé transnational, co-organisée par l'Algérie et les Pays-Bas. "Pour un renforcement des instruments nationaux, régionaux et internationaux de lutte contre ces fléaux" (Messahel) Il a plaidé, à l'occasion, pour "un renforcement des instruments nationaux, régionaux et internationaux de lutte contre ces fléaux", soulignant que "de solides arsenaux juridiques existent pour traiter chacun de ces deux fléaux, mais l'effort reste à faire pour y couvrir la relation entre eux". Cette rencontre régionale réunit de hauts fonctionnaires et des experts dans les domaines de la lutte contre le crime organisé transnational, de la prévention et la lutte contre le terrorisme, de la sécurité des frontières et de la lutte contre le financement du terrorisme, des pays membres du Forum GCTF, des pays de la région d'Afrique de l'Ouest ainsi que des organisations internationales et régionales, dont l'ONU et l'Union Africaine. Elle vise "l'élaboration d'un mémorandum de bonnes pratiques, qui sera soumis pour approbation à l'occasion de la prochaine réunion ministérielle du GCTF, prévue en septembre 2018",