Des conventions pour le financement de plus de 50 projets de développement technologique au profit des chercheurs permanents ont été signées jeudi au Centre de recherche en technologies industrielles (CRTI), en présence du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar. Cette cérémonie constitue une première phase comprenant 57 projets issus de certains établissements publics à caractère scientifique et technologique, a expliqué le directeur de la recherche scientifique au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Hafid Aourag, ajoutant que ces projets ont été soumis à l'appel à propositions de projet à impact socio-économique. Ces projets, auxquels l'état accordera un financement "à la hauteur des objectifs fixés", visent à "produire et développer des connaissances et répondre aux besoins et aux préoccupations de la société et améliorer ainsi la qualité des services dans plusieurs domaines, notamment des énergies renouvelables, la lutte contre la désertification, la préservation des ressources en eau et le développement de l'agroalimentaire", a noté le même responsable. M. Aourag a assuré, à l'occasion, que l'Algérie dispose de ressources humaines lui permettant d'atteindre l'"excellence" dans le domaine de la recherche scientifique et est passée dans le classement mondial de la 62e place en 2000 à la 52e en 2016. M. Aourag a rappelé également que le nombre de publications scientifiques a atteint 6544 en 2016 contre 524 en 2000. De son côté, le secrétaire général au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Salah Seddiki, a souligné, dans une déclaration à la presse, que les conventions signées s'inscrivent dans le cadre du programme du gouvernement qui a mis en exergue "la nécessité de s'intéresser aux besoins du citoyen dont la sécurité alimentaire et énergétique". Il a ajouté qu'en dépit des "restrictions budgétaires qui ont touché tous les secteurs, la recherche scientifique reste privilégiée, eu égard à l'impact direct de ses produits sur le secteur économique".