Plus de 250 dossiers pour l'investissement dans le domaine de l'aquaculture, marine et continentale, sont en étude au niveau de la direction générale de la pêche et de l'aquaculture, a affirmé jeudi à Oran le ministre de l'Agriculture, du développement rural et de la pêche, Abdelkader Bouazgui. S'exprimant dans une conférence de presse organisée à l'occasion de l'ouverture du 7ème Salon international de la pêche et de l'aquaculture (SIPA2017), organisée au Centre des conventions d'Oran, du 9 au 12 novembre en cours, il a indiqué que 40 fermes aquacoles sont déjà en production, alors que 250 projets sont en étude. S'agissant des efforts à faire pour la protection de la biodiversité marine, qui subit diverses agressions, telles que la surpêche et la pollution, le ministre a rappelé qu'un décret exécutifs a été récemment promulgué concernant la création des récifs artificiel, qui joue un grand rôle dans la régénération des ressources halieutiques, et la protection des espèces. Un autre décret a été signé, et qui concerne les sites d'échouage, destinés aux professionnels de la pêche artisanale, a fait savoir le ministre notant qu'une organisation de profession de la pêche s'impose, de façon à protéger le pêcheur et l'activité. Questionné sur la pêche à la dynamite, M. Bouazgui a estimé qu'il s'agit de cas isolés, dont la charge revient aux services de sécurité, soulignant que ce genre de dépassement est passible de sévères sanctions, allant de la saisie du matériel de pêche, jusqu'à des peines de prison.