L'envoyé spécial de l'ONU en Libye, Ghassan Salamé s'est dit optimiste quant aux "concertations sereines et constructives sur l'avenir de la Libye", à quelques jours de l'annonce de la position de la Chambre des représentants libyenne (parlement) de la dernière mouture amendée de l'accord politique conformément à la feuille de route proposée par la mission de l'ONU qui avait exhorté les parties libyennes "à mettre un terme à la violence et à ne pas recourir au discours provocateur". L'envoyé spécial du secrétaire général de l'ONU en Libye, Ghassan Salamé a affirmé récemment avoir informé le conseil de sécurité sur la situation prévalant dans ce pays depuis sa nomination, se félicitant des "concertations pacifiques et constructives en cours sur l'avenir de la Libye". La relance du processus politique avait insufflé "une nouvelle dynamique", a-t-il ajouté. Les trois ministres avaient tenu en septembre dernier, en marge des travaux de l'Assemblée générale des Nations unies, une réunion durant laquelle ils ont examiné le soutien à la solution politique en Lybie dans le cadre de la coordination tripartite entre l'Algérie, la Tunisie et l'Egypte, les efforts en faveur du consensus national libyen outre le soutien du rôle des Nations Unies dans le parrainage de la solution politique à la crise libyenne. Au niveau international, les Etats Unis d'Amérique ont réitéré leur engagement d'oeuvrer au règlement de la crise que traverse la Libye depuis six ans, tandis que des rapports citent des pressions exercées par des pays européens sur la chambre des représentants libyenne en vue d'accélérer l'adoption de l'accord politique avant mi-décembre prochain. John Sullivan, le secrétaire d'Etat adjoint américain a affirmé que son pays s'est engagé à oeuvrer avec la Libye et ses partenaires internationaux au règlement de la crise en Libye et contribuer au retour de la stabilité, tout en exprimant son soutien aux efforts de l'envoyé spécial Ghassan Salamé dans la réalisation d'un progrès dans le processus de réconciliation politique. Le responsable américain a appelé la communauté internationale à "appuyer les efforts visant le règlement de la crise en Libye à travers le dialogue", soulignant que son pays "croit toujours que l'accord politique libyen est le cadre idéal pour le règlement de la crise en Libye et la réalisation d'une transition pacifique dans ce pays et que toute tentative visant à imposer une solution militaire ou à saper la médiation Onusienne n'aboutirait qu'à la déstabilisation de ce pays".