La ministre de la Solidarité, de la Famille et de la Condition féminine, Ghania Eddalia a fait état, lundi à Alger, de la prise en charge annuellement près de deux millions de bénéficiaires des dispositifs d'aide sociale. Présidant l'installation des nouveaux membres de la Commission nationale de solidarité, Mme Eddalia a rappelé les "efforts déployés par les pouvoirs publics pour l'amélioration des conditions de vie des citoyens", soulignant l'importance de "renforcer les acquis sociaux en vue de l'éradication de la pauvreté, la consécration de l'égalité homme-femme, l'autonomisation de la femme, l'insertion des personnes aux besoins spécifiques, la réduction des inégalités sociales et la réalisation de l'équilibre régional". La ministre a cité entre autres missions confiées à son secteur, la mise en place de la politique nationale de solidarité en collaboration avec les départements ministériels concernés dans une approche multisectorielle et le suivi de son exécution conformément au Plan d'action du Gouvernement issu du programme du président de la République, Abdelaziz Bouteflika". Réitérant l'engagement de son secteur à la prise en charge des catégories vulnérables, Mme Eddalia a rappelé que le "président de la République a décidé le maintien la politique sociale envers ces catégories et la préservation du caractère social de l'Etat", ajoutant que le "taux des transferts sociaux ont atteint 23% du budget de l'Etat en 2017 et devraient augmenter de 8% en 2018, soit une enveloppe financière de 1.760 milliards de dinars". La ministre a fait savoir que le programme des Nations unies pour le développement a classé l'Algérie à la 83e place dans le domaine du développement humain sur 188 pays ", soutenant que "ce résultat a été possible grâce à la politique nationale de solidarité qui traduit l'engagement de l'Etat et sa solidarité envers les catégories vulnérables et en situation difficile". Evoquant la commission national de solidarité, la ministre a indiqué que cette instance composée de plus de 100 membres constituait "un espace de concertation, d'échange d'informations et de visions et de discussion pour formuler des propositions stratégiques sur le travail de solidarité et l'échange d'expériences dans le cadre d'une approche multisectorielle pour la consolidation de la cohésion sociale". La ministre a exhorté les membres de la commission à la contribution par des propositions visant à consolider les domaines de la solidarité en tant qu'élément essentiel de la cohésion sociale et à la réflexion sur des mécanismes d'écoute des catégories vulnérables pour une meilleure appréhension des besoins et des préoccupations et une qualité de prestations adaptées aux spécificités de chaque frange dans le cadre de la transparence et de l'équité en matière d'offre". Evoquant l'importance de "mesures à même de garantir la pérennité des procédures d'application des programmes à long terme ainsi que de mécanismes de suivi et d'évaluation, en prenant en compte des critères de l'efficience et de l'efficacité, Mme. Eddalia a insisté sur l'objectif de la qualité qui doit présidée les prestations fournies aux catégories concernées par les programmes d'aide sociale, ainsi que du suivi, de l'accompagnement et du bénévolat pour réaliser un maximum d'actions à couts raisonnable en application de la règle de rationalisation des dépenses.