L'enveloppe financière engagée par les pouvoirs publics depuis 2000 pour les programmes de protection de l'environnement s'élève à deux (2) milliards de dollars, a indiqué, mardi à Alger, la ministre de l'Environnement et des énergies renouvelables, Fatma Zohra Zerouati. La mise en oeuvre d'un ensemble d'actions et de programmes relatifs à la protection de l'environnement a nécessité la mobilisation par l'Etat d'une enveloppe financière de plus de 2 milliards de dollars à travers 1.200 projets, a précisé la ministre lors d'une rencontre sur le rôle de la société civile dans la transition de l'Algérie vers l'économie verte. A ce propos, la ministre a cité, entre autres, la mise en oeuvre du programme intégré de gestion des déchets ménagers et assimilés, du plan national de gestion des déchets spéciaux ainsi que les actions de protection du littoral, du sol, de la biodiversité et les actions de lutte contre les changements climatiques. Cependant, Mme Zerouati a considéré que ce montant investi pourrait être récupéré en une seule année à travers notamment les projets de gestion des déchets. Instauré en Algérie sur la période 2014-2018, ce programme a pour but de booster les initiatives d'entreprenariat durable à travers des projets pilotes. "Ce programme vise la transition vers une consommation et une production durables à travers la promotion des innovations à portée sociale et écologique, en regroupant les acteurs du développement, et ce, en vue d'une diversification économique au profit des entrepreneurs verts et des initiatives éco-innovantes de la société civile", a indiqué la ministre. Elle a aussi fait savoir que son ministère passerait à une nouvelle étape qui est celle de la mise en place d'un plan stratégique pour la concrétisation du développement durable en Algérie avec la contribution du programme de coopération SwitchMed. Selon elle, la stratégie de son ministère et le programme SwitchMed associeront les industriels, les investisseurs et la société civile dans le processus de réalisation et l'instauration de l'innovation écologique et la concrétisation de la notion du développement durable à l'horizon 2035.