Le conflit au Yémen a pris un nouveau tournant en 2017, après l'assassinat de l'ancien président, Ali Abdallah Salah, tué quelques jours après la rupture de son alliance avec les groupe armé Ansarou Allah (les Houthis), au moment où le pays fait face à une grave crise humanitaire et sécuritaire. L'ancien président yéménite a été tué le 4 décembre quelques jours après la rupture de son alliance avec les Houthis, une rupture ayant entraîné des affrontements meurtriers dans la capitale Sanaa entre les groupes armée d'Ansarou Allah et les partisans de Salah. Ali Abdallah Saleh, s'était déclaré, juste avant sa mort, ouvert à des discussions avec l'Arabie saoudite, pays qui conduit une coalition arabe contre les forces de ce dernier et les Houthis, ouvrant une nouvelle phase dans ce conflit qui perdure dans ce pays, en proie à une grave crise humanitaire. L'alliance entre les deux composantes de la rébellion yéménite s'est ainsi volée en éclats, des affrontements meurtriers les opposants dans la capitale après que les Houthis ont dénoncé un "coup de force" et une "grande trahison" de la part de leur allié. Alors que la guerre fait rage, les ONG et les agences humanitaires appellent la communauté internationale et toutes les parties au conflit à une mobilisation beaucoup plus forte afin que tout soit mis en œuvre pour lever au plus vite les obstacles à la délivrance de l'aide au Yémen, dans ce contexte de pré-famine. il est notamment demandé que le blocus, empêchant de fait les importations de nourriture et de médicaments, soit levé. Face à une telle réalité indésirable aux conséquences dramatique sur tout un peuple, le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres avait appelé de son coté à contribuer à hauteur de 1 milliard de dollars au Fonds central d'intervention d'urgence (CERF), en appui aux opérations humanitaires de secours dans le monde.