Le Congrès du dialogue national syrien doit regrouper, lundi à Sotchi en Russie, l'ensemble des sensibilités politiques, sociales et religieuses syriennes sans la participation des Kurdes et de l'opposition représentée par le Comité dit de "négociations", un boycott qui ne représente par un "sérieux impact" sur le déroulement de l'évènement qui constitue une occasion pour nouer un dialogue constructif entre Syriens. Quelque 1 600 participants, notamment des représentants du gouvernement syrien, des mouvements sociaux, des représentations de confessions religieuses et des groupes d'opposants, vont prendre part les 29 et 30 janvier au Congrès du dialogue national syrien dans la ville balnéaire russe, dans le cadre du processus d'Astana (Kazakhstan). Tous les membres du Conseil de sécurité de l'ONU ainsi que l'Egypte, la Jordanie, le Kazakhstan, le Liban, l'Irak et l'Arabie saoudite avaient été invités. Alors que toutes les parties qui s'intéressent à l'avenir de la Syrie participeront à la conférence, le CNS a proclamé son refus d'y participer, ce qui fait preuve, selon Moscou "de la fausseté de son appellation", indiquant que "le taux de soutien des Syriens à cette Commission n'est pas clair et qu'elle veut uniquement renverser le gouvernement légitime dans le pays". Une source militaire et diplomatique russe a affirmé que le refus par le CNC de prendre part à la conférence du dialogue national syrien à Sotchi démontre "sa fausse appellation". D'aucuns estiment que le boycott de l'opposion ne représente pas un "sérieux impact" sur le déroulement de l'événement. En attendant, les combats continuent d'ensanglanter le pays, où le conflit a déjà fait plus de 340 000 morts depuis 2011.