Le taux de suivi de la grève à laquelle ont appelé cinq syndicats du secteur de l'Education a été différemment suivi mardi au niveau des établissements éducatifs des trois cycles sur le territoire national. La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghabrit, a annoncé que le taux de suivi était de 12,45% à travers les établissements du pays, assurant que toutes les dispositions seront prises pour assurer la continuité de la scolarisation et le rattrapage des cours. Mais les cinq syndicats avaient annoncé à l'issue de cette rencontre leur décision de maintenir leur grève prévue pour les journées de mardi et mercredi. Il s'agit du syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (SNAPEST), de l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (UNPEF), du Syndicat autonome des travailleurs de l'éducation et de la formation (SATEF) du Conseil des lycées d'Alger (CLA) et du Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE). Les revendications soulevées par le collectif portent en particulier sur "la révision des dysfonctionnements contenus dans le Statut des travailleurs de l'Education, l'application du décret présidentiel 14-266 concernant les diplômes d'études universitaires appliquées (DEUA) et de Licence et la révision de l'arrêté ministériel relatif aux examens professionnels et la révision de la note éliminatoire dans la matière non essentielle". Elles concernent également "l'amélioration de la situation sociale des corps communs et des professionnels, l'abrogation de l'article 87 bis du code de travail et l'institution d'une prime incitative préservant leur dignité", ainsi que "la révision du régime indemnitaire et de la grille indiciaire des traitements des fonctionnaires en adéquation avec l'indice de vie, l'unification de la prime d'excellence dans les régions concernées (Sud et Haut plateaux) et l'actualisation de la prime de zone sur la base du nouveau salaire de base".