La résolution du Conseil de sécurité appelant à la cessation des hostilités en Syrie a été favorablement accueillie par la communauté internationale qui a appelé au respect du texte qui n'inclue pas les groupes terroristes, et pour lesquels le gouvernement syrien se réserve le droit de riposter en cas d'attaques de civils. Le gouvernement syrien "se réserve le plein droit de riposter à toute attaque même à un seul obus, menée par les groupes terroristes contre les civils dans n'importe quelle partie du pays", a déclaré le délégué permanant de la Syrie auprès de l'ONU Bachar al-Jaafari après l'adoption à l'unanimité par le Conseil de sécurité d'une résolution appelant à une trêve en Syrie pour 30 jours au mois. "Les autorités syriennes ont respecté l'accord d'Astana sur les zones de désescalade, en même temps, nous avons le droit de répondre à des violations de la part des groupes armés", a-t-il insisté. Le Conseil de sécurité de l'ONU a voté samedi à l'unanimité une résolution demandant "sans délai" un cessez-le-feu humanitaire d'un mois en Syrie. Le texte adopté, maintes fois amendé, "réclame que toutes les parties cessent les hostilités sans délai pour au moins trente jours consécutifs en Syrie pour une pause humanitaire durable". L'objectif est "de permettre la livraison régulière d'aide humanitaire, de services et l'évacuation médicale des malades et blessés les plus graves". "Ce n'est pas un accord de paix sur la Syrie, le texte est purement humanitaire", a affirmé l'ambassadeur suédois Olof Skoog, co-signataire du texte avec son homologue koweïtien. A la suite d'une demande de garanties de la Russie, le Conseil de sécurité a prévu de se réunir à nouveau sur ce sujet dans quinze jours pour voir si le cessez-le-feu était bien appliqué.