Présidée par le Premier Secrétaire national du parti, Mohamed Hadj Djilani, cette session se déroule à huis clos sur fond d'une instabilité organique à la suite de la démission de trois membre de l'instance collégiale du parti qui en compte cinq. Il s'agit d'Ali Laskri, Saïda Ichalamène et Rachid Hallet. A la lumière de cette situation, la convocation d'un congrès extraordinaire du parti devient une revendication exigée par des militants lors de la réunion du conseil national tenue le 16 février dernier. En annonçant sa décision de se retirer de cette instance, M. Laskri avait écrit, dans une lettre adressée au parti, que son retrait "implique automatiquement l'organisation d'un congrès extraordinaire sur le plan statutaire", invoquant notamment l'article 48 des statuts du parti qui stipule que "si le nombre des membres de l'instance présidentielle est réduit à moins de trois (3), un congrès extraordinaire est convoqué pour élire une nouvelle Instance présidentielle". Le 5e congrès ordinaire du FFS remonte à mai 2013, alors que la tenue du 6e congrès était programmée pour mai 2017, rappelle-t-on.