La ministre de l'Education Nationale, Nouria Benghebrit a affirmé, jeudi à Alger, que 70 % des élèves qui sont en première année primaire, au cours de l'année scolaire 2017-2018, ont bénéficié de l'enseignement préparatoire, soit l'équivalent de plus de 563.000 élèves. "Les statistiques démontrent que 70 % des enfants qui sont entrés à l'école primaire, au cours de cette année scolaire (2017-2018), ont bénéficié d'activités éducatives préscolaires, quels que soit leur nature, leur durée ou leur contenu", a indiqué Mme Benghebrit, en réponse à une question du député Youcef Bekkouche de l'Assemblée populaire nationale (APN). "Le nombre d'enfants ayant bénéficié de l'éducation préparatoire est passé de 21.120 enfants, durant l'année scolaire 1992/1993, à plus de 563.000 enfants, lors de l'année scolaire en cours", a-t-elle précisé, soulignant à ce propos, les efforts consentis par l'Etat en vue d'assurer une place pédagogique pour chaque enfant ayant atteint l'âge de 6 ans. Quant aux compétences ciblées, elles sont développées tout au long du 1e cycle ( 1e et 2e années du primaire), qui est le cycle des premiers apprentissages. Après avoir reconnu l'importance de l'éducation préparatoire des enfants dans le développement des capacités "physiques et intellectuelles", la première responsable du secteur a estimé que "cela nous incite à oeuvrer davantage, selon les moyens disponibles, à l'ouverture de classes d'éducation préparatoire dans les écoles primaires du secteur". Elle a cité l'article 41 de la loi d'orientation sur l'éducation nationale, stipulant "nonobstant le caractère non obligatoire de l'éducation préscolaire, l'Etat veille au développement de l'éducation préparatoire et en poursuit la généralisation avec le concours des institutions, administrations et établissements publics, des associations ainsi que du secteur privé". Pour la ministre, il s'avère d'après cet article que l'éducation préparatoire n'est pas obligatoire d'une part, et n'est pas du seul ressort du ministère de l'Education, car il s'agit là d'un un fait concrétisé sur le terrain à travers plusieurs partenaires qui assurent l'assistanat en termes de prise en charge de cette catégorie, pour concrétiser l'égalité des chances. En plus des écoles primaires publiques, il existe des établissements d'enseignement et d'apprentissage privés, les jardins d'enfants relevant du ministère de la Solidarité, ceux relevant du ministère de l'Intérieur, des établissements du ministère des Affaires religieuses, de fondations, d'associations, des jardins d'enfants relevant de ministères, ainsi que d'autres organismes, a rappelé la ministre.