Le gouvernement malien poursuit la mobilisation des moyens nécessaires pour mener à bien le processus politique dans le pays, qui s'apprête à vivre des échéances électorales cruciales, parallèlement à la mise en œuvre de l'accord de paix et de réconciliation, issu du processus d'Alger. Les prochaines élections dont le scrutin municipal prévu en avril prochain suivi de l'élection présidentielle le 29 juillet, puis des législatives, seront entourées de "meilleurs conditions à travers tous le territoire malien, où l'autorité entière de l'Etat doit prévaloir", a-t-on soutenu à Bamako. L'objectif étant de "faire avancer la réforme du secteur de la sécurité afin de parvenir au redéploiement progressif des forces armées et des forces de sécurité reconstituées au Mali, mettre en place le Mécanisme opérationnel de coordination à Kidal et à Tombouctou". Dans sa déclaration sur la situation au Mali, le Conseil de sécurité a réaffirmé son "plein appui" à l'Algérie, chef de file de la médiation internationale, et au chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), Mahamat Salah Annadif, pour leurs efforts déployées dans le processus de paix au Mali.