Le président de l'Assemblée populaire nationale (APN), Saïd Bouhadja, a affirmé mardi que la décision du président de la République, Abdelaziz Bouteflika de consacrer le jour de l'an Amazigh (Yennayer) fête légale est venue renforcer les fondements de l'identité nationale et la préserver de "l'instrumentalisation politique". Dans une allocution à l'ouverture de la séance plénière consacrée à la présentation et au débat du projet de loi modifiant et complétant la loi 63-278 du 26 juillet 1963 fixant la liste des fêtes légales, M. Bouhadja a qualifié la décision du Président Bouteflika de "courageuse" et émanant de l'attachement à renforcer les fondements de l'identité nationale dans sa triple composante et à la mettre à l'abri de l'instrumentalisation politique". Lors de la présentation du projet de loi modifiant et complétant la loi 63-278 du 26 juillet 1963 fixant la liste des fêtes légales, le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Mourad Zemali, a indiqué que ce texte intervenait "en application des orientations du président de la République, données lors de la réunion du Conseil des ministres, le 27 décembre 2017, affirmant que "la Constitution, révisée en mars 2016, a définitivement scellé l'approbation par le peuple algérien tout entier de Tamazight, comme langue nationale et officielle". Le ministre a ajouté que le jour de l'an amazigh "Amenzu n yennayer", correspondant au 12 janvier de chaque année est une fête nationale et journée chômée et payée pour l'ensemble des personnels y compris ceux payés à l'heure ou à la journée, à l'exception des personnels exerçant le travail posté qui sont tenus d'assurer la continuité du service. La célébration de "Amenzu n yennayer" se veut un acquis et un prolongement des efforts visant à soutenir et à accompagner toute action visant à préserver les fondements nationaux dans leur triple composante islamique, arabe et amazighe.