La presse écrite en Algérie continue de subir de plein fouet les effets de la baisse drastique de la publicité, en raison de la crise économique, et la concurrence de la presse électronique suite à l'explosion de l'information gratuite sur les réseaux sociaux et les sites internet, s'accordent à dire des professionnels des médias, plaidant pour un nouveau modèle de management de transition numérique. Un total de 26 quotidiens et 34 hebdomadaires ont disparu du paysage médiatique national depuis 2014, avait indiqué en octobre dernier le ministre de la Communication, relevant toutefois, qu'en dépit de cette situation, celui-ci restait "dense", avec l'existence encore de 140 titres. La presse algérienne est "riche", à travers ses différents titres et supports, et constitue "une source de fierté" du pays, a assuré M. Kaouane. Le ministre avait soutenu que l'Algérie avait accompli, depuis 1999, "de grands progrès en matière de promotion et de consolidation de la liberté d'expression", partant de l'engagement du président de la République d'aplanir les obstacles entravant la pratique journalistique, d'encourager le pluralisme médiatique, relevant que les préparatifs pour la mise en place de l'ARPE se poursuivaient, car le plus important c'est d'œuvrer à faire de cette Autorité, une instance "efficace". Le président de la République avait instruit le Gouvernement dans son message à l'occasion de la Journée nationale de la presse (22 octobre) d'accélérer la mise en place de l'Autorité de régulation de la presse écrite et son activation. Dans le cadre de l'organisation de la profession de journaliste, une commission nationale provisoire chargée de la délivrance de la carte nationale du journaliste professionnel avait été installée en juillet 2014 et près de 4.500 cartes de journaliste professionnel ont été délivrées.