"L'Ecole et l'Université ne sont ni un terrain de conflits, ni un espace d'intérêts, d'idéologies ou de compétition politique. Tout un chacun doit respecter le campus universitaire d'autant qu'il s'agit de l'avenir de nos générations futures", a indiqué le président Bouteflika dans un message adressé à l'occasion du 61e anniversaire de la Journée nationale de l'étudiant, lu en son nom par le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, lors de la cérémonie officielle de célébration de cette journée organisée à Tipaza. Lire aussi: Journée de l'Etudiant: suivre la voie de ceux qui ont quitté les bancs de l'école pour rejoindre les rangs de l'ALN Le chef de l'Etat a relevé que "comme toutes les haltes historiques exigent de méditer l'exemple des prédécesseurs et d'en tirer des messages à l'adresse des générations futures, je voudrai à l'occasion de la journée nationale de l'étudiant, adresser quelques uns aux étudiants de notre pays". Le premier message du président de la République aux étudiants "est celui de saisir l'opportunité que leur offre leur pays d'acquérir le savoir en veillant à ne perdre aucun moment de leur parcours estudiantin au service de l'avenir de leur pays". "Nos étudiants et étudiantes parmi les différentes couches de notre peuple doivent rendre, aujourd'hui, grâce à Dieu pour ce que l'Algérie a pu leur assurer dans un contexte difficile et contribuer, par leur abnégation, à préparer de meilleures conditions aux promotions suivantes dans une Algérie qui réalise davantage de progrès", a soutenu le président Bouteflika ajoutant que "c'est là le propre de la succession des générations au service de la patrie, partant des générations de la libération à celles de l'édification". Le second message du président Bouteflika "est un appel à la sacralisation du travail en vue de répondre aux besoins de notre pays dans tous les domaines et garantir son développement continu". Pour le chef de l'Etat, de nombreux domaines économiques, tels que l'agriculture et l'industrie par exemple, sont en "quête de compétences et de connaissances alors que nous enregistrons, avec regret, l'existence du chômage dans les rangs de nos diplômés universitaires". Lire aussi: 19 mai 1956: les étudiants appelés à prendre conscience de leurs responsabilités dans l'édification de l'Algérie "Mettons, donc, à profit tout le potentiel de notre système de formation pour offrir à ces diplômés universitaires des opportunités du recyclage, à l'instar des autres pays du monde", a-t-il plaidé. S'adressant à ceux qui sont en charge du système universitaire, le président Bouteflika a indiqué: "autant nous sommes en droit de nous enorgueillir du niveau atteint par l'université algérienne en termes de progrès qualitatifs et de contribution efficiente de ses diplômés au développement du pays, autant nous devons veiller à mettre notre université au diapason de l'évolution accélérée des sciences dans le monde d'aujourd'hui". "Nous disposons de suffisamment de structures et d'encadrement pour nous fixer comme objectifs légitimes, l'intégration davantage de technologies, la promotion des branches des sciences exactes, l'ouverture sur les langues étrangères et la coopération avec les autres universités du monde pour garantir à l'université algérienne une place dans ce nouveau siècle", a-t-il relevé. Pour le président de la République, certes, "des voix pessimistes et subversives s'élèvent, de temps à autre, pour dénigrer injustement l'université algérienne et ses résultats humains, mais la meilleure réponse à leur apporter est la place qu'occupent les nombreux diplômés de nos universités, qui ont fait le choix de l'émigration, dans les pays occidentaux".