La situation en Libye impose de prendre "des décisions" pour "réconcilier" les protagonistes de la crise que traverse ce pays, a indiqué le président français Emmanuel Macron en recevant mardi le président du Conseil présidentiel du gouvernement d'entente nationale de Libye, Fayez al-Sarraj avant l'ouverture d'une conférence internationale sur la Libye à Paris. "La période que nous traversons (...) impose des décisions", a affirmé le président français au début de son entretien avec M. Sarraj à l'Elysée. Il a insisté sur "la volonté de réconcilier en laissant les peuples souverains s'exprimer". L'Algérie est représentée par le Premier ministre Ahmed Ouyahia, désigné par le président de la République Abdelaziz Bouteflika, pour le représenter à la conférence. Outre l'Algérie, les pays présents à cette rencontre sont : la France, les Etats-Unis, le Royaume-Uni, l'Allemagne, les Pays-Bas, la Turquie, l'Italie, Malte, la Chine, la Tunisie, le Maroc, l'Egypte, le Qatar, les Emirats arabe unis, l'Arabie saoudite, le Koweït, le Niger, le Tchad et le Congo (représentant de l'UA). A l'issue des travaux, qui dureront près de deux heures, les quatre représentants libyens devront signer un accord, cérémonie qui sera suivie par une conférence de presse tripartite animée conjointement par le président français Emmanuel Macron, le président du Conseil présidentiel du gouvernement d'entente nationale de Libye, Fayez al-Sarraj et le représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies pour la Libye, Ghassan Salamé.