L'enquête sur les appels à la violence à l'encontre des femmes, lancés sur les réseaux sociaux, "est toujours en cours", a révélé mardi le parquet d'Oran, rappelant que leur auteur présumé est placé en détention depuis dimanche, après avoir été déféré devant le juge d'instruction près le tribunal d'Oran. L'enquête sur les appels à la violence contre les femmes non voilées lancés sur les réseaux sociaux "est toujours en cours" et leur auteur a été identifié et arrêté, samedi dernier vers 20 heures et placé en détention le lendemain après avoir été déféré devant le juge d'instruction du tribunal d'Oran, a indiqué la même source à l'APS. Selon le parquet d'Oran, "les services de la justice sont en alerte pour débusquer et mettre fin à toutes les tentatives d'intimidation de ce genre". Le parquet d'Oran a rappelé que la justice s'est autosaisie dans cette affaire sur initiative du Procureur Général de la Cour d'Oran, qui a instruit le procureur de la République du tribunal d'Oran d'ouvrir une enquête sur cette affaire dont le mis en cause est accusé de "menaces de violence, discrimination envers les femmes et apologie de terrorisme". D'autre part, le procureur de la République près le tribunal d'Oran a saisi les services de la sûreté, ordonnant de faire toute la lumière sur cette affaire. Selon le parquet d'Oran, "les services de la justice sont en alerte pour débusquer et mettre fin à toutes les tentatives d'intimidation de ce genre". Lundi, le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh, avait indiqué que le ministère public avait mis en mouvement l'action publique dans plusieurs wilayas au sujet des appels à la violence contre les femmes relayés récemment sur les réseaux sociaux, affirmant que l'instruction "se poursuit pour déterminer l'identité des autres instigateurs". Mettant en garde les jeunes contre "ce genre de comportements", il avait assuré que "toute action punie par le code pénale entraine une mise en mouvement systématique de l'action publique par le ministère public qui protège les intérêts du peuple".