La présidente de l'ONG américaine Défense Forum Foundation, Suzanne Scholte, a déclaré que le président Donald Trump disposait "d'une opportunité formidable" pour régler le conflit du Sahara Occidental, dernière colonie d'Afrique, en veillant à la tenue du référendum d'autodétermination tant promis. "Trump est précisément le genre de président en mesure de faire bouger les choses dans ce sens" (Suzanne Scholt) Dans une tribune publiée mardi par le quotidien américain "The Daily Caller", la lauréate du prix de la paix de Séoul, a lancé un appel au président américain pour mettre fin à la colonisation des territoires sahraouis, estimant que la résolution de ce conflit de longue date "reflétait parfaitement les thèmes" sur lesquels le chef de la Maison Blanche a fait campagne, à savoir rendre justice "aux hommes et aux femmes oubliés". Se référant au constat de l'ancien chef de l'ONU, Ban Ki-moon, qui avait qualifié la situation des Sahraouis de l'une des "tragédies humanitaires oubliées de notre époque", Mme Scholte énumère "cinq avantages significatifs" qui résulteraient du règlement du conflit du Sahara Occidental. "Résoudre le conflit au Sahara occidental aurait cinq avantages significatifs: il en résulterait l'établissement d'une démocratie musulmane pro-occidentale en Afrique du Nord, apporterait la stabilité nécessaire au Maghreb et devrait envoyer un signal au monde musulman et à l'Afrique sur le ferme engagement des Etats-Unis à défendre la liberté et les droits de l'homme de tous les peuples" (Suzanne Scholt) Une solution juste à ce conflit garantissant le droit du peuple sahraoui à disposer de lui-même, représentera surtout un exploit pour le président Donald Trump qu'aucun de ces prédécesseurs et même les Nations-Unies n'ont réussi à réaliser, souligne-t-elle. La lauréate du prix de la paix de Séoul a conclu son vibrant plaidoyer par un appel lancé au président américain pour remettre le processus onusien sur les rails et permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit à l'autodétermination. "Monsieur le président, je vous prie d'assécher les marais pour le peuple du Sahara Occidental en veillant à la tenue du référendum, promis depuis longtemps, pour que l'occupation brutale (du Sahara Occidental) par le Maroc prenne fin", écrit-elle.