Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres a soulevé dans un rapport adressé à la 39ème session du Conseil des droits de l'homme à l'ONU l'affaire du détenu politique et membre du groupe Gdeim Izik, Naâma Asfari, injustement condamné à 30 ans de prison par la justice marocaine. Suite à une plainte déposée par le militant sahraoui des droits de l'homme Naâma Asfari, le Comité onusien contre la torture (CAT) a rendu, le15 novembre 2016, une décision confirmant la violation de la Convention contre la torture et les protocoles annexes par le régime marocain, a rappelé Guterres dans son rapport. Pour rappel, le membre du groupe Gdeim Izik et militant des droits de l'homme Naâma Asfari est détenu depuis le 7 novembre 2010, peu avant le démantèlement musclé par l'armée marocaine du camp sahraoui de Gdeim Izik. Asfari et ses codétenus ont subi des tortures physiques et morales durant toute la période de l'enquête et lors de leur transfert aux prisons de Salé 1 et 2. Ils ont comparu devant la justice militaire à Rabat.