La superficie du patrimoine forestier national a augmenté à 4,1 millions d'hectares (ha) actuellement contre 3 millions ha en 1962, grâce aux efforts de reboisement et de régénération, a indiqué mardi la Direction générale des forêts (DGF) à l'occasion de la Journée nationale de l'arbre célébrée le 25 octobre de chaque année. A cette superficie, s'ajoute un (1) million ha de terres à vocation forestière dont les procédures d'intégration au domaine forestier national sont en cours, note la DGF dans un communiqué. Les 4,1 millions ha de patrimoine forestier se compose de 1,42 million ha de forêts, de 2,41 million ha de maquis et de 280.000 ha de jeunes reboisements. Les principales espèces d'arbres qui le composent sont le pin d'Alep (69%) et le chêne liège (21%). Sur des superficies moins importantes, l'on retrouve essentiellement le cèdre, le pin maritime, les chênes (vert, Zeen et Afares), le thuya et l'eucalyptus. Pour rappel, un Plan national de reboisement (PNR) a été adopté en 1999 par le gouvernement et dont la mise en £uvre a débuté à partir de l'an 2000. L'objectif physique de ce plan, s'étalant sur une période 20 ans, prévoit un reboisement de 1,246 millions ha réparti entre des reboisements, respectivement, industriel (75.000 ha), de production (251.522 ha) et de protection des bassins versants et lutte contre la désertification (893.635 ha), d'agrément et de recréation (15.440 ha) ainsi que la plantation de brise-vents (33.000 ha). L'objectif est l'atténuation de la désertification, l'amélioration de la productivité des terres moyennement dégradées, la restauration des terres gravement dégradées et l'amélioration des conditions de vie des populations. Le deuxième axe porte sur le traitement de 66 bassins versants en amont des barrages au niveau de 736 communes de 30 wilayas. Jusqu'à maintenant, 45 bassins versants ont été réalisés, précise la même source. L'autre axe est la réhabilitation et l'extension du patrimoine forestier à travers l'amélioration de l'état et de la productivité des peuplements forestiers, le renforcement de la veille et de l'alerte précoce contre les incendies et les maladies, ainsi que le renforcement et l'entretien des infrastructures forestières. Quant au dernier axe, il concerne la conservation des écosystèmes naturels, en particulier au niveau des parcs nationaux, à travers le développement de l'éco-tourisme et la préservation de la richesse floristique et faunistique de ces parcs. Concernant les forêts urbaines, la DGF indique que les réalisations du secteur des forêts sont relativement récentes et ont porté sur la mise en place d'instruments juridiques et le lancement de l'identification des forêts pouvant faire l'objet d'aménagement pour la récréation. Ainsi, 52 forêts ont été attribuées à des privés à travers 29 wilayas pour des aménagements récréatifs dans le cadre du dispositif d'autorisation d'usage dans le domaine forestier national, fait savoir la DGF.