Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aissa, a affirmé mercredi à Blida que le projet de révision du code pénal qui sera présenté au gouvernement par le ministre de la Justice, Garde des sceaux, prévoyait la "proposition d'une clause juridique qui garantit la protection des imams de mosquées dont certains ont fait l'objet ces deux dernière années d'agressions ayant entrainé la mort pour certains cas". Présidant le lancement des festivités officielles célébrant le Mawlid Ennabaoui, M. Aissa a déclaré à la presse que les "agressions dont ont fait l'objet les imams ces deux dernières années ont contraint la tutelle à proposer une clause juridique qui garantit la protection aux imams dans le cadre du projet de révision du code pénal". Concernant les causes à l'origine de ces agressions apparues en mai 2016, M. Benaissa a évoqué l'apparition d'une nouvelle tendance, à savoir "imposer à nos imams un nouveau référent étranger. Parmi les mesures prises suite à l'apparition de ce phénomène, "le gel du renouvellement des associations religieuses, jusqu'à la réorganisation de cet espace à travers la loi organique relative aux associations contenue dans la Constitution amendée en décembre 2016". A l'occasion des festivités marquant la célébration du Mawlid Ennabaoui dans la wilaya, la manifestation du madih (chants religieux). Des prix ont été attribués aux meilleurs récitants du Saint Coran et du Hadith parallèlement à la distinction de l'enfant Abderrahmane Fareh, plus jeune récitant du Saint Coran au niveau national.