La 2ème Conférence internationale des ONG africaines, membres du Conseil économique et social de l'ONU (Ecosoc) débutera lundi à Alger avec la participation d'environ 300 représentants venus de 30 pays africains, qui se pencheront sur la question de la crise migratoire en Afrique. Co-organisée par le Parlement africain, la société civile et l'Association nationale des échanges entre jeunes (ANEJ), en collaboration avec le Collectif des étudiants africains en Algérie "Initiative Agenda 2063", cette manifestation est placée sous le thème: "Partenariat société civile public-privé pour l'entreprenariat et l'employabilité des jeunes, l'innovation et l'industrialisation inclusive et durable", avaient annoncé les organisateurs. La cette conférence intervient dans un contexte particulier où l'Afrique fait face à de nombreux défis que sont la lutte contre la pauvreté, le chômage, les inégalités sociales, le réchauffement climatique, les migrations irrégulières et la fuite des élites et des capitaux. Des opérateurs économiques africains issus des secteurs publics et privés ont été également conviés à cette conférence qui devra être sanctionnée à l'issue de ses travaux par l'adoption de la Déclaration d'Alger qui sera lue lors de la conférence internationale sur la migration que compte organiser les Nations unies en décembre 2018 au Maroc, a-t-on annoncé. Ainsi, le programme de la rencontre comprend des conférences-débats et trois ateliers de réflexion au tour de grands axes, à savoir la migration et développement en Afrique, la lutte contre la pauvreté et automatisation des jeunes et femmes, ainsi que l'industrialisation inclusive et transformation structurelle de l'économie africaine. Selon le président de l'ANEJ, Ali Sahel, également président du Comité d'organisation de cette 2ème édition, s'exprimant dimanche sur les ondes de la chaine III, "le moment est venu pour la société civile de l'Afrique de faire part de ses solutions à même d'aider à la résolution de la crise migratoire qui vide le continent de son élite et de sa force de travail", plaidant pour un "débat approfondi impliquant tous les acteurs concernés".