Les Nations Unies ont lancé mardi un appel de fonds de 21,9 milliards de dollars pour subvenir aux besoins de 93,6 millions de personnes parmi les plus vulnérables dans le monde. En 2019, "les besoins humanitaires vont rester importants", a déclaré à la presse le chef des affaires humanitaires de l'ONU, Mark Lowcock, soulignant que "la situation s'est détériorée dans certains pays". Contrairement aux années précédentes, le montant requis n'est pas totalement arrêté dans l'appel lancé mardi à Genève par Mark Lowock et auquel doit encore s'ajouter le chiffre pour la Syrie, dont l'appel sera confirmé lors de la finalisation du plan de réponse humanitaire 2019 consacré à ce pays. "Les financements requis, au total, y compris ceux pour la Syrie, devraient avoisiner les financement requis actuels, soit près de 25 milliards de dollars", précise le chef du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA). Mais en termes de financement demandé, la RDC est toutefois dépassée par le Soudan du Sud et ses voisins pour lesquels l'ONU souhaite accorder 2,9 milliards. De plus, il y a une détérioration de la situation humanitaire au Cameroun, mais aussi en Centrafrique avec une recrudescence des conflits et de la violence", relève le chef de l'OCHA. En Amérique Latine, l'ONU a demandé 740 millions de dollars pour la crise vénézuélienne. En revanche, les besoins sont réduits en Somalie, en Iraq, en Haïti ou au Burundi. Par ailleurs, l'ONU estime que le Burkina Faso, la Mauritanie et le Sénégal n'ont plus besoin d'assistance. Outre les conflits, un effort sera mené face aux désastres qui affectent environ 350 millions de personnes par an.