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Produits électroniques: mise en garde contre les dangers de la surexposition aux écrans
Publié dans Algérie Presse Service le 09 - 12 - 2018

Plusieurs experts ainsi que l'association de protection et orientation du consommateur et son environnement (APOCE) ont mis en garde dimanche contre les dangers d'une surexposition aux écrans notamment des smartphones, tablettes électroniques, PC et télévisions, en appelant à l'urgence d'encadrer l'usage de ces derniers en Algérie.
Lors d'une conférence-débat du Forum d'El Moudjahid, le président de cette association, Mustapha Zebdi, accompagné de trois experts, a tiré la sonnette d'alarme quant aux dégâts engendrés par le mésusage des écrans notamment par les jeunes et les enfants de très bas âge.
Intervenant lors de cette conférence-débat, Mme Lakaksa, formatrice en parentalité et communication en France, a relevé que ces produits, qui canalisent l'attention des enfants, prennent de plus en plus d'importance dans leur cerveaux et finissent par les détourner de la vie réelle y compris de l'affection parentale: "ce qui peut avoir des conséquences désastreuses sur son développement psychologique et sur son comportement et son accomplissement à l'âge adulte".
Selon cette spécialiste des relations parents-enfants, il est évident que le besoin relationnel prime sur le besoin biologique au point qu'il est tout à fait possible à un enfant, en proie à la malnutrition mais recevant suffisamment d'affection, de devenir un "adulte responsable, équilibré et fort de proposition", alors qu'un enfant ayant subi une carence en affection parentale sera un "adulte inerte et soumis".
Pour sa part, un autre expert, Karim Nait Medjani, a affirmé que les écrans de ces appareils, outre l'isolement qu'ils créent progressivement autour de l'enfant, présentent un danger pour sa santé de par la luminosité émise.
Cette luminosité sur-interpelle son cortex visuel de façon que les glandes hormonales cérébrales secrètent de la mélatonine tout au long de l'exposition, et ce, de jour comme de nuit, alors que cette hormone n'est secrétée normalement que durant l'exposition à la lumière du jour.
En plus de cela, ce spécialiste interpelle sur le contenu des programmes destinés aux enfants, qui sont souvent porteurs de messages causant des troubles irréversibles sur sa conception des choses et sur son comportement à l'âge adulte.
Appuyant son propos par l'adage "à force de banaliser la violence, on repousse les limites de l'acceptable", M. Nait Medjani a attiré l'attention sur des jeux vidéos fortement populaires mais qui sont truffés de scènes de violence et d'immoralité, constituant ainsi des incitations directes à la criminalité et à la délinquance.
De surcroit, a-t-il poursuivi, même les dessins animés sont pleins de messages subliminaux, imperceptibles de prime abord, mais que les spécialistes commencent peu à peu à dénicher, comportant des allusions perverses et qui sont absorbées par l'inconscient du tout jeune consommateur.
Ces messages subtiles difficilement détectables contribuent dans la formation du psychisme de l'enfant et mène à sa perversion à l'âge adulte, a-t-il avisé.
Aussi, dans la façon même dont sont montés ces dessins animés avec leurs images rapides, éclatantes et désordonnées accompagnées de sons stridents et violents, réside une source d'influence négative sur la psychologie de l'enfant qui, en plus d'en être automatiquement et fortement captivé, cultive une addiction à ces programmes au profit de leurs concepteurs.
Outre les enfants, les adultes ne sont pas moins atteints par les méfaits de la surconsommation des écrans qui interpellent l'attention sur plusieurs informations anarchiques et disparates, déstabilisant ainsi leur organisme , selon M. Nait Medjani.
==Les écrans responsables d'un "autisme acquis"==
Pour sa part, le docteur en psychologie clinique et chef de service au Centre médico-pédagogique de Bouira, Lounes Nallem, a considéré que cette surexposition mène les jeunes consommateurs à un autisme non génétique mais "acquis".
Ces jeunes sujets présentent les mêmes symptômes qu'un enfant né autiste et risquent de le rester à vie si rien n'est fait: "c'est une réalité scientifique qui n'est plus réfutée et le constat a été fait par plusieurs équipes de recherche dans plusieurs pays", a-t-il fait savoir.
En plus de ce type d'autisme, les enfants victimes d'une surexposition aux écrans présentent des troubles dont la dyslexie, la dyscalculie, la dysgraphie, les difficultés de langage et des troubles de l'interaction avec leur environnement.
Ceci évolue rapidement en Algérie, a averti M. Nallem qui, de par sa propre expérience, a vu le nombre de ses jeunes patients augmenter en passant de 31 il y a 10 ans, à plus de 400 en 2018 et dont les âges varient entre 3 et 14 ans.
"Le constat est sans appel", a soutenu cet expert qui a appelé à l'urgence d'agir pout lutter contre ces phénomènes et "sauver les enfants" en les sevrant judicieusement, et ce, en leur limitant le temps passé devant les écrans et sur internet.
En plus d'un accès limité, un contrôle parental et une forte interaction avec ce dernier sont impératifs pour intégrer l'enfant progressivement dans la vie sociale et l'imprégner de valeurs saines, a-t-il fait valoir.


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