L'ancien Directeur général de la sûreté nationale (DGSN), le général-major Abdelghani Hamel comparaît, en cette matinée du lundi, devant le juge d'instruction près le tribunal de première instance de Tipasa dans une audience, dans le cadre de des enquêtes ouvertes sur des affaires de corruption, a-t-on noté. Au milieu d'un dispositif sécuritaire renforcé et une foule de journalistes, l'ancien DGSN a comparu, individuellement, devant le juge d'instruction près le tribunal de première instance à Tipasa. La cour de Tipasa a ouvert une enquête judiciaire sur des affaires de corruption relatives à "des activités illégales" et "trafic d'influence", a-t-on appris de sources judiciaires. Les abords du tribunal ont vu affluer une marée de citoyens scandant des slogans contre la corruption, réclamant la justice et la lutte contre la corruption sous toutes ses formes, , au moment où nombre d'agents de police, victimes de licenciement, ont protesté contre la mauvaise gestion des affaires de la DGSN durant la période du général major Hamel. Le général major Hamel quitte le tribunal de Tipasa L'ancien Directeur général de la sûreté nationale (DGSN), le général major Abdelghani Hamel, a quitté lundi le tribunal de première instance de Tipasa après une audience de près de deux heures devant le juge d'instruction dans le cadre d'une enquête en cours sur des présomptions de corruption, a-t-on constaté sur place. L'ancien DGSN a comparu devant le juge d'instruction près le tribunal de première instance de Tipasa aux environs de 10H00 de la matinée sans qu'aucune accusation ne lui soit portée en cette première audience devant se poursuivre dans les prochains jours, a-t-on signalé de source judiciaire. C'est au milieu d'un important dispositif sécuritaire et d'une foule de journalistes que le général major Hamel s'est présenté au tribunal seul et non accompagné de son fils, comme annoncé précédemment, en vue d'être entendu par le juge d'instruction. A noter que le tribunal de Tipasa a ouvert une enquête judiciaire sur des affaires de corruption relatives à "des activités illégales", "trafic d'influence" et "dilapidation du foncier", entre autres, a-t-on appris de sources judiciaires.