Les Palestiniens commémorent mercredi en Cisjordanie et dans plusieurs territoires palestiniens le 71ème anniversaire de la Nakba, par une grève générale dans la bande de Ghaza, et un mouvement de protestation "Grande Marche du retour", réclamant le droit de revenir sur les terres qu'eux-mêmes ou leurs parents ont fuies où dont ils ont été chassés à la création d'Israël en 1948. La 71ème commémoration de la Nakba de la Palestine, sera marquée cette année par une marche d'un million de personnes lancée par les Ghazaouis réclamant outre, la levée du blocus israélien imposé à Ghaza depuis 2006, le droit de revenir sur les terres qu'eux-mêmes ou leurs parents ont fuies ou dont ils ont été chassés à la création d'Israël en 1948. La protestation avait culminé le 14 mai 2018 avec la mort de pas moins 62 Palestiniens sous les balles israéliennes à Ghaza, le jour de l'inauguration de l'ambassade des Etats-Unis à El-Qods occupée. Depuis, plus de 17.000 personnes ont été blessées dont des femmes, des enfants, des ambulanciers et des journalistes. Déjà, 71 ans sont passés et le gouvernement de l'occupation ignore encore les droits légitimes des palestiniens et s'abstient d'appliquer les résolutions internationales, surtout, la résolution (194) qui invité à compenser les réfugiés palestiniens et leur droit au retour à leurs terres de laquelle ils ont exilées par la force en 1948. Après 71 ans de la Nakba, les attaques israéliennes et américaines visant à liquider la question palestinienne, se sont intensifiées, après l'annonce de Trump de considérer la ville d'El Qods comme capitale de l'occupation et le transfert de l'ambassade américaine dans la ville sainte. Selon le document, 312 Palestiniens ont été tués en 2018, dont 57 enfants et trois (3) femmes "alors que l'occupation détient à ce jour, les corps de quinze (15) martyrs". A la fin mars dernier, quelque 5700 Palestiniens étaient toujours incarcérés dans des geôles israéliennes, dont 250 enfants et 47 femmes, selon le rapport. Depuis le 30 mars 2018, les Palestiniens participent à des marches pacifiques près de la barrière érigée par l'occupant israélien, séparant la bande de Ghaza des territoires palestiniens occupés en 1948 pour réclamer la levée de l'embargo et pour exiger le retour des réfugiés vivant dans la bande dans leurs villes et villages occupées en 1948 par Israël. Face à ces manifestations, les forces d'occupation ont réagi par la répression et des tirs tuant plus de 310 Palestiniens et blessant plus de 31 000 autres.