Le ministre de l'Agriculture, du développement rural et de la pêche Chérif Omari s'est entretenu jeudi à Alger avec le représentant de l'Organisation des Nations-Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO) pour l'Afrique du Nord Phillipe Ankers, avec lequel il a discuté de la coopération bilatérale et les moyens de son renforcement, a indiqué le ministère dans un communiqué. Ont pris part à cette rencontre, le représentant de la FAO en Algérie, Nabil Asaf, le Secrétaire général de la Commission de lutte contre le criquet pèlerin dans la région occidentale (CLCPRO), Mohamed Amine Hamouny ainsi que des cadres centraux du ministère, a précisé la même source. M.Omari a indiqué que cette entrevue venait appuyer la signature du deuxième cadre de programmation par pays, le 10 juin dernier, entre la FAO et l'Algérie qui définit les priorités de coopération sur les quatre prochaines années (2019-2022). Il a évoqué également plusieurs domaines prioritaires dont l'Algérie aura besoin de l'expertise de la FAO telles que la réalisation d'un recensement agricole en vue de consolider les évolutions réalisées par le secteur et la préparation d'une prospective sur les prochaines années. L'autre priorité évoquée par M. Omari est l'amélioration de la production et la productivité du secteur afin de renforcer la sécurité alimentaire du pays. Il s'agit également du développement de la pêche et de l'aquaculture, de l'amélioration de la maîtrise dans le secteur des forêts, en vue d'une exploitation durable des ressources naturelles. Le ministre a évoqué aussi la réalisation des projets d'investissement au profit des jeunes dans l'agriculture, les forêts, la pêche et l'aquaculture, et ce, dans le but de créer de la richesse et de l'emploi. La santé animale, l'utilisation des moyens technologiques innovants dans la lutte antiacridienne, la certification de laboratoires relevant du secteur, le domaine sanitaire et phytosanitaire sont autant de domaines que la FAO s'engage à appuyer l'Algérie par son expertise. A ces domaines s'ajoute la formation, la lutte contre le gaspillage et la valorisation des produits, a conclu le communiqué du ministère de l'Agriculture.