Le ministre de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Cherif Omari a supervisé, lundi à Alger, les travaux de signature du 2e cadre de programmation par pays entre l'Algérie et l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) définissant les domaines de coopération entre les deux parties de 2019 à 2022. Le programme conjoint requiert une enveloppe de quelques 10 millions USD définissant les domaines de coopération prioritaires entre la FAO et l'Algérie durant la période allant de 2019 à 2022 cadrant avec le programme du développement durable à l'horizon 2030. A l'issue des travaux de signature, M. Omari a expliqué dans une déclaration, que parmi les priorités de ce programme figurent la réalisation du développement durable à travers le développement du secteur de l'Agriculture, l'augmentation de la production et de la productivité agricole de façon durable, l'amélioration des chaines de valeur agricoles et la pérennité des ressources naturelles et halieutiques, en accordant un intérêt particulier aux régions vulnérables à la lumière des changements climatiques. Le ministre a indiqué également que ce programme visait à aider les ressources humaines nationales veillant à son exécution, la valorisation des efforts des agriculteurs, des pêcheurs et des commerçants dans le cadre des engagements internationaux en vue de consolider la sécurité alimentaire et résorber la pauvreté. Se félicitant du rôle de l'Algérie et ses engagements à réaliser le développement durable de l'agriculture respectueuse de l'environnement à travers la réalisation des objectifs de développement du Millénaire (ODM) 2030, le ministre a cité "la consolidation de la coopération continue en vue de soutenir le potentiel professionnel, technique et scientifique pour une meilleure exploitation des richesses, des terres et des forêts ainsi que la préservation de l'écosystème. A ce propos, il a rappelé l'initiative de l'Algérie "pionnière" dans la lutte contre la désertification à travers le projet du barrage vert, le renforcement et la valorisation des voies de modernisation des moyens et systèmes de production, outre l'exploitation rationnelle des richesses nationales. Il a été procédé à la coordination des travaux de ce programme commun entre la FAO et le ministère des Affaires Etrangères avec la participation active des ministères de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, de l'Industrie et des Mines, de l'Environnement et des Energies renouvelables, du Commerce, et des Ressources en Eaux. Selon les explications des responsables de la FAO, le cadre de la programmation par pays reflète l'ensemble des projets et des activités choisis par les ministères et la FAO lors des différentes rencontres en fonction des plans et des priorités sectoriels, en prenant en considération les missions de la FAO et ses objectifs stratégiques. Concernant la contribution de la FAO et ses résultats escomptés, ce cadre vise le renforcement des stratégies et des programmes nationaux dans le domaine de restructuration des secteurs de production et productifs, la poursuite du développement de l'agriculture saharienne, de la lutte contre la désertification, l'irrigation, le développement de la mécanisation, la réduction des terres en friche, le renforcement de la sécurité sanitaire et la santé végétale, la consolidation des capacités statistiques agricoles nationales et le développement de l'utilisation des semences et des plants à haute capacité de production. Il s'agit également de la promotion et du renforcement des chaines de valeur et de la sécurité alimentaire de manière générale. Parmi les priorités citées par la FAO dans le cadre de ce programme figurent la valorisation des ressources naturelles, la préservation de la biodiversité et la sécurité alimentaire et la lutte contre le gaspillage.