La 3ème session de l'incubateur de projets associatifs du Programme CapDel a été clôturée, mercredi, avec la sélection de 7 associations des communes pilotes, parmi 12 ayant bénéficié d'un programme de formation pour renforcer leurs capacités dans la formulation, la structuration et la gestion d'un projet de développement territorial. Les associations retenues sont: l'association Sables d'or de la commune de Timimoune pour un projet d'insertion professionnelle des femmes dans le domaine de l'habit traditionnel, l'association des gestionnaires d'associations de jeunes d'El-Khroub (projet de santé communautaire ‘Ma ville santé'), l'association de promotion de l'apiculture d'El Khroub (projet d'élevage de reines et de production de gelée royale), l'association Reyada de la commune de Messaad (un projet de promotion de l'entreprenariat dans l'industrie de l'artisanat). Il s'agit également du groupement des associations Mobadarat Echabab et Temkine de Messaad (projet de formation de jeunes femmes dans le séchage traditionnel de l'abricot), l'association Amel el Hayet de Ghazaouet (projet d'atelier de confection et de vanerie pour la réinsertion de femmes en situation de vulnérabilité), et l'association de la femme traditionnelle de Timimoune pour un projet de formation de jeunes femmes dans la production de plantes tinctoriales. Le choix des projets associatifs a été fait selon plusieurs critères objectifs, dont notamment leur lien avec le potentiel, la vocation et les défis du territoire, leur cohérence avec la vision stratégique du développement définie de manière participative et consensuelle par les acteurs locaux. A l'issue de cet incubateur, les projets retenus bénéficieront d'un financement partiel du CapDel et un accompagnement tout au long de sa mise en œuvre. Lancé en 2017, le CapDel est un programme de renforcement des capacités des acteurs du développement local, initié par le ministère de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire en coopération avec l'Union européenne (UE) et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). Il est porté par le ministère de l'Intérieur et co-financé par trois partenaires à hauteur de 10 millions d'euros, soit près de 2,5 millions d'euros par le gouvernement, 7,7 millions d'euros par l'UE et 170 000 euros par le PNUD.