Le président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), Brahim Ghali, a tenu mercredi à Yokohama (Japon), plusieurs réunions bilatérales avec plusieurs dirigeants africains. Les réunions du président sahraoui, tenues en marge des travaux de la 7ème Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l'Afrique (TICAD 7), ont porté sur "les moyens d'améliorer les relations bilatérales entre la République sahraouie et ses amis et frères du continent africain", selon des sources sahraouies. Accompagné d'une importante délégation composée du ministre des Affaires étrangères, Mohamed Salem Ould Salek, de l'ambassadeur sahraoui en Ethiopie, représentant permanent de la RASD auprès de l'Union africaine, Lamine Baali et du conseiller à la présidence, Badati Breica, le Chef de l'Etat sahraoui a pris part à la cérémonie officielle d'ouverture des travaux du sommet "TICAD 7", ce matin à Yokohama, avec la participation des Présidents et des chefs de Gouvernement de pays africains. La conférence de la TICAD 7, organisée à l'initiative du gouvernement japonais conjointement avec l'ONU, le programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), la Commission de l'Union africaine (CUA) et la Banque mondiale, se veut un espace international de concertation pour le développement du continent africain. La TICAD 7 intervient trois ans après celle tenue à Naïrobi, au Kenya, en 2016, laquelle avait marqué la première édition de la TICAD sur le sol africain, dans le cadre d'une nouvelle formule d'alternance trisannuelle entre le Japon et l'Afrique. Le Japon avait abrité les cinq premières éditions (1993, 1998, 2003, 2008, 2013). La participation à cette conférence inclut des pays africains, le Japon, des organisations régionales et internationales, des institutions financières internationales des secteurs public et privé, des organisations de la société civile et des centaines de journalistes et de personnalités. Des pays de l'Union européenne, de l'Organisation des Etats asiatiques, des Etats-Unis d'Amérique, de la Russie, de la Chine, de la Corée, de l'Inde et du Brésil ont également assisté au Sommet en qualité d'observateurs.