Le ministre du Commerce, Saïd Djellab a reçu, dimanche, au siège du ministère, le représentant personnel du Premier ministre britannique pour le partenariat économique avec l'Algérie, Lord Richard Risby, et l'ambassadeur du Royaume Uni en Algérie, Barry Lowen, avec lesquels il a évoqué les relations bilatérales et les voies du renforcement de la coopération économique et commerciale, a indiqué un communiqué du ministère. A cette occasion, M. Djellab a présenté un exposé sur le climat des affaires en Algérie, suite aux différentes mesures incitatives prises par le Gouvernement, au titre du projet de loi des Finances (PLF 2020), pour la libéralisation de l'économie et l'établissement de nouveaux partenariats notamment à travers la suppression de la règle 51/49%, exceptée pour certains secteurs stratégiques, outre le soutien de l'Etat à l'investissement dans les wilayas frontalières et l'octroi de plusieurs avantages aux partenaires et aux investisseurs étrangers, souligne la même source. Il a également mis en avant "l'appui" du Gouvernement aux start-up notamment dans le domaine du numérique, à travers l'implication de cette catégorie innovante dans la numérisation des administrations publiques, avant de l'étendre aux opérateurs économiques. A ce propos, le ministre a appelé le partenaire britannique à relever ses investissements en Algérie dans les domaines hors hydrocarbures notamment après l'adhésion de l'Algérie à la Zone de libre-échange africaine (ZLECAf), qui constitue "une véritable locomotive de l'économie africaine". Valorisant pour sa part les "liens solides" entre les deux pays, M. Risby a affiché la disponibilité de son pays pour augmenter ses investissements en Algérie, félicitant M. Djellab pour le soutien apporté par son département ministériel aux start-up qui représentent, a-t-il dit, l'avenir de tout pays aspirant à la promotion de son économie. A ce propos, il a affirmé que l'expérience britannique était pionnière dans ce domaine et qu'elle avait contribué grandement à la résorption du chômage, ajoutant que son pays était prêt à mettre cette expérience au profit de l'Algérie, dans le cadre d'un partenariat efficient pour ces jeunes. Faisant savoir que son pays "tend à préserver et à renforcer ces relations commerciales, d'autant que la Grande Bretagne s'apprête à se retirer de la Zone de l'Union Européenne (Brexit)". Cependant, a-il-rassuré, elle veillera à poursuivre sa collaboration avec les partenaires et ce retrait n'impactera pas le volume des investissements, ni les échanges commerciaux entre les deux pays". De son côté, l'ambassadeur britannique à Alger s'est dit pleinement disposé à "concrétiser tout projet jugé utile par la partie algérienne, dans le cadre de visites de travail entre les deux pays ou encore de rencontres entre les hommes d'affaires algériens et britanniques", exprimant "son optimisme quant aux nouvelles mesures prises par le Gouvernement algérien pour l'amélioration du climat des affaires". Les compagnies britanniques, a-t-il soutenu, sont en quête de nouveaux marchés à travers le monde, en Afrique et en Algérie en particulier.