Les candidats dont les dossiers ont été acceptés pour l'élection présidentielle prévue le 12 décembre, ont appelé le peuple algérien à "participer massivement" en vue de faire aboutir cette échéance électorale. Le candidat du Rassemblement national démocratique (RND), Azzedine Mihoubi a appelé, lors d'une conférence de presse, les Algériens et les jeunes en particulier à "une forte participation" à cette Présidentielle, exprimant ses remerciements à ceux qui l'ont soutenu. Mihoubi a réaffirmé son engagement à veiller à "défendre les valeurs algériennes" dans son programme électoral qu'il a qualifié de "réaliste" tout en s'abstenant de donner des promesses irréalisables "lors de sa campagne électorale durant laquelle il "sera proche des citoyens", a-t-il dit. Pour sa part, le candidat du Mouvement El-Bina, Abdelkader Bengrina s'est engagé à "rester fidèle au message du 1er Novembre et aux slogans du Hirak", promettant qu'il sera "le président des pauvres, des marginalisés et des investisseurs empêchés d'investir en Algérie mais aussi le président de toutes les régions du pays sans exclusive". Il a expliqué, en outre, que son programme électoral "focalise sur le capital humain à travers la formation et l'enseignement", ainsi que les entreprises créatrices de richesses, tout en soutenant les secteurs essentiels à la croissance, à l'instar de l'agriculture, de l'industrie, du tourisme, ainsi que l'amélioration du climat d'investissement". De son côté, le candidat du parti Talaie El Houriyet, Ali Benflis a formé le vœux de voir "la Présidentielle se dérouler dans la quiétude", appelant le peuple algérien "à aller aux urnes pour choisir le candidat qu'il estime apte à prendre les rênes du pays". Estimant que l'élection est à même de garantir une transition vers un nouveau système politique", M. Benflis a souligné "avoir assumé sa responsabilité" en se portant candidat au prochain scrutin avec un programme d'urgence nationale englobant tous les volets politique, économique et social. A ce propos, il a proposé "l'ouverture d'un large débat avec l'ensemble de la classe politique en vue de parvenir à un consensus dans le cadre de la Constitution pour établir un régime semi-présidentiel". Le candidat du Front Al-Moustakbal, Abdelaziz Belaid, a souhaité que la prochaine Présidentielle soit "en faveur de l'Algérie et de son peuple et constitue une fête nationale pour l'Algérie. Il a exhorté, également, les jeunes algériens à "participer, massivement, à cette élection qui constitue la seule solution pour sortir de la crise", affirmant que le nouveau président "est appelé à semer espoir et entente parmi les enfants de l'Algérie tout en œuvrant à les unir". De son côté, le candidat indépendant et ancien Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune, prévoit une participation "très acceptable" des Algériens à la prochaine Présidentielle, estimant que seule cette élection pourrait "permettre au pays de "faire face aux menaces qui le guettent". Il a indiqué que son programme électoral qui "touche à tous les secteurs propose des solutions radicales permettant une transition vers une nouvelle République, commençant par la Constitution jusqu'au secteur de la Défense nationale", rassurant qu'il œuvrera à "remettre le flambeau aux jeunes pour leur permettre d'assurer des postes de responsabilité". Evoquant les postulants dont les dossiers ont été rejetés par l'ANIE, le Secrétaire général de l'Alliance nationale républicaine (ANR), Belkacem Sahli, a indiqué, dans un communiqué, qu'il avait reçu avec "consternation" le rejet de son dossier, affirmant qu'il déposerait un recours auprès du Conseil constitutionnel. Il s'est dit, également, refusé à tout commentaire concernant la liste annoncée par l'ANIE, et ce jusqu'à l'annonce finale de la décision du Conseil constitutionnel dans un délai ne dépassant pas 7 jours".