Le candidat à la présidentielle du 12 décembre prochain, Abdelkader Bengrina a affirmé, lundi à Barika (Batna), que les marches populaires pacifiques déclenchées le 22 février dernier, "portaient des revendications politiques nationales approuvées par l'armée et le peuple", ajoutant qu'il "n'y a pas de place en Algérie pour ceux qui veulent séparer l'armée et le peuple". Lors d'un meeting populaire animé au 9e jour de la compagne électorale, M. Bengrina a indiqué que les marches populaires lancées le "22 février portaient des revendications politiques nationales unies en un seul front, cautionné par le peuple et l'Armée", ajoutant qu'il n'y a pas de place, en Algérie, pour les "traitres" et les "suppôts" qui veulent séparer le peuple et l'armée. En dépit de nos divergences, nous demeurons loyaux à notre patrie, a-t-il assuré, ajoutant que celui qui attente à la crédibilité de l'armée est un traitre et ignare que nous devons conscientiser. "Nous n'utilisons pas la violence contre quiconque. Celui qui incite les citoyens contre nous comme ce fut le cas à Lakhdaria et Bordj El Ghedir, n'a qu'à venir nous convaincre de son projet", a-t-il ajouté. "Le boycott de l'élection sert les intérêts de certaines parties qui veulent que la bande reste et faire oublier le hirak populaire pour que sortent ceux qui sont en prison. Nous ne blâmerons personne sur son opinion, chacun a sa propre approche mais nous devons dialoguer ensemble", a-t-il soutenu. "L'Algérie est notre patrie à tous, dans laquelle tout un chacun milite et exprime son opinion sans que personne ne le lui interdise. Celui qui attente à une personne en scandant un slogan hostile ou en brandissant une pancarte ne représente pas le hirak populaire", a-t-il affirmé, indiquant qu'il "est en parfaite connaissance de la situation du pays et des problèmes dont souffrent les Algériens". D'autre part, Bengrina a tenu a souligner que Barika "mérite d'être érigée en wilaya déléguée", ajoutant qu'il est conscient des souffrances de sa population. "Je suis au service de tous les Algériens, avec mon programme qui sortira l'Algérie de la crise qu'elle vit", a-t-il dit. Des citoyens se sont rassemblés dans les rues de Barika, entre partisans et opposés à la tenue de la présidentielle. Certains ont même scandé des slogans appelant au départ de tous les symboles de l'ancien régime.