Le candidat à la présidentielle du 12 décembre, Azeddine Mihoubi, s'est engagé, lundi à Oran, à promulguer des lois "rigoureuses" pour sanctionner toutes les formes de violence exercées contre la femme, s'il sera élu président de la République. M.Mihoubi a promis, lors d'un meeting animé à la salle omnisports de Bir El Djir à l'occasion de la 9e journée de la campagne électorale, que s'il sera élu président de la République, il oeuvrera à la promulgation de lois "rigoureuses" sanctionnant toute personne qui use de violence contre une femme. A l'occasion de la journée mondiale de lutte contre la violence faite aux femmes célébrée le 25 novembre de chaque année, il a déclaré que "toutes les formes de violence contre la femme sont rejetées et inacceptables dans notre société musulmane". Par ailleurs, Azeddine Mihoubi s'est engagé à relever à "200%" la pension de la femme au foyer en reconnaissance à ses efforts d'éducation des enfants, et d'accorder des pensions supplémentaires aux handicapés. A la famille footballistique, le candidat à l'élection présidentielle a promis de mettre le MC Oran, "qui a tant donné au football algérien", sous tutelle d'une société nationale. D'autre part, il a insisté sur l'importance de "la réussite de la 19e édition des Jeux méditerranéens qu'abritera Oran en 2021 pour permettre un rayonnement de l'Algérie en Méditerranée et à l'échelle internationale". Azeddine Mihoubi a fait savoir, sur un autre registre, qu'un intérêt "spécial" était accordé à l'habitat précaire et indécent dans la wilaya d'Oran pour permettre aux familles défavorisées d'accéder à des habitations et logements décents, soulignant la nécessité de maintenir la formule du logement social en organisant le soutien et son orientation au profit des couches nécessiteuses et au bas revenu. Le candidat à l'élection présidentielle s'est déclaré également pour l'encouragement de la location de l'habitat géré par l'Etat en accordant des pensions de location aux démunis, en plus de l'augmentation à un million de dinars du soutien accordé à l'habitat rural. "Il n'y aura pas de poursuites judiciaires contre les jeunes bénéficiaires de projets soutenus par l'Etat en cas de faillite", a-t-il assuré par ailleurs.