Les participants au colloque international sur "le cadre bâti dans les milieux oasiens, défis et perspectives de développement durable", ouvert lundi à l'université Mohamed-Khider de Biskra, ont affirmé la nécessité de valoriser les éléments des écosystèmes oasiens pour un développement durable. Dans sa communication sur les espaces oasiens dans les régions du Sud-est algérien, Abdallah Farhi de l'université de Biskra a estimé que "tout projet à caractère socio-économique en milieu oasien doit prendre en compte l'écosystème de ces espaces pour parvenir à un développement durable qui préserve l'énergie et l'environnement".' Il a également estimé que "l'écosystème oasien peut être compatible avec un système à la fois écologique et urbain qui ressuscite l'ancien système architectural et engage des projets touristiques qui contribuent au développement économique local". De son côté, Camélia Kessara de l'institut supérieur des métiers et des arts de Sfax (Tunisie) a considéré que "la valorisation des oasis passent par la mise en valeur des facteurs de leur pérennité au travers des recherches et l'exploitation des ressources locales dont l'artisanat". Aziz Bentaleb de l'université de Rabat (Maroc) a souligné que le cadre bâti des oasis "doit être utilisé au service du développement durable et la promotion de l'écotourisme générateur de richesses". Ce colloque organisé par le département d'architecture de la faculté des sciences et technologie de l'université de Biskra a regroupé des universitaires nationaux ainsi que de Libye, Maroc et Tunisie. La rencontre de trois jours verra la présentation de communications sur l'environnement oasien, l'évaluation du cadre bâti en territoire fragile et des modèles de l'architecture oasienne.