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Primauté aux thématiques sahariennes
Publié dans El Watan le 08 - 09 - 2016

Pionnière des universités du sud de l'Algérie, l'université de Biskra est le pôle national et régional incontesté en matière d'architecture et d'agriculture sahariennes, notamment par une dynamique de recherche et d'écriture, qui a eu pour fruit l'édition d'un ouvrage de référence sur La ville et le désert, dans le cadre d'un programme de coopération avec l'université d'Aix-en-Provence, qui a également insufflé un important projet sur les «Etablissements humains dans les zones arides et semi-arides».
Cette université de plus de 35 000 étudiants, qui porte le nom du défunt Mohamed Khider, figure de proue de la guerre de Libération nationale, assassiné le 3 janvier 1967 à Madrid, compte aujourd'hui six facultés et un institut qui veulent répondre au plus près aux préoccupations de la société locale. C'est ainsi qu'en matière d'architecture saharienne, les chercheurs de l'université de Biskra veulent «consigner et conceptualiser les principes de cet urbanisme typique dont les spécificités ne sont pas encore répertoriées».
Espace oasien
L'architecture et le développement durable dans l'espace oasien est au centre des recherches effectuées dans le cadre des Masters et doctorats dans un pôle d'excellence dédié. Selon le Pr Djamel Alkama, Spécialiste de la microorganisation dans les zones arides et semi-arides, «l'enseignement de l'architecture telle qu'elle est actuellement pratiquée dans les zones sahariennes est impossible vu qu'elle ne se soumet pas aux impératifs écologiques et culturels propres à cette région».
C'est la construction d'une approche basée sur
«ce qui est projeté dans l'avenir» qui se prépare à l'université Mohamed Khider, dont les chercheurs ne veulent pas «tomber dans la muséologie et la sacralisation des ksour mais tirer les enseignements à partir de l'analyse et la décomposition de l'œuvre architecturale saharienne qui représente un héritage à respecter et à promouvoir».
Cette architecture qualifiée de «vernaculaire» et «non savante» est l'objet d'un intérêt croissant des chercheurs dont une autre partie, celle spécialisée en phytotechnie, arboriculture et amélioration des plantes s'intéressent à l'acteur principal de la vie oasienne, à savoir le palmier dattier, dont la mission principale est d'accompagner le développement et de répondre aux préoccupations des agriculteurs et des producteurs à travers des projets de recherche innovants en coopération étroite avec tous les services agricoles et de l'artisanat dans le cadre d'un vaste programme de valorisation des dérivés du palmier dattier.
Labellisation
Biskra étant à dominante phoenicicole et première zone de production des cultures sous-abris d'Algérie, la recherche scientifique de son université s'est fixé pour objectif «de donner des réponses claires et rapides aux attentes des agriculteurs». La labellisation des produits du terroir est l'autre préoccupation de cette université, qui œuvre à inventorier et répertorier son patrimoine agricole pour mieux le valoriser et le développer tout en ouvrant la porte à l'essai et à la labellisation d'autres cultures, comme le pistachier, qui n'est pas courant dans les Zibans, dont la variété dite de Timgad a très bien réussi dans la zone de Loutaya notamment.
Les chercheurs de Biskra ont également supervisé l'introduction de 13 variétés de vigne qui se sont très bien adaptées à la région. La King's Rubi, la Sultanine et la King's Italia seraient ainsi «arrivées à donner jusqu'à 1,5kg de même que l'olivier et le poirier», affirme Dr Abdelaziz Benaziza, qui focalise ses travaux autour de l'application de la culture in-vitro dans le domaine du palmier dattier. Cette technique pourrait régler un gros problème de fourniture des plants au niveau des zones de production, elle ouvre de nouvelles perspectives à la phœniciculture en tant que culture stratégique en Algérie car une cellule donnera des milliers de plantes.


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