Le sommet du Conseil de paix et la sécurité (CPS) de l'Union africaine sur la Libye et le Sahel s'est ouvert samedi, à Addis Abeba, en présence de plusieurs chefs d'Etat africains et du Secrétaire général de l'ONU. Le sommet, qui tentera de juguler les crises au Sahel et en Libye, a pour objectif de sécuriser une démarche africaine adaptée qui aidera à fixer le cessez-le-feu, le respect de l'embargo sur les armes et la cessation des interférences en Libye. Pour le Sahel, il est question de provoquer un sursaut de la communauté internationale face à la menace terroriste dans cette région. Intervenant à l'ouverture de cette réunion, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a déclaré que sans la mise en œuvre de l'accord de paix et de réconciliation au Mali, issu du processus d'Alger, "il ne saurait y avoir de salut pour toute la région". Le SG de l'ONU a expliqué que la crise au Sahel nécessite une "approche globale qui ne doit se borner au seul aspect sécuritaire".