Le ministre du Commerce, Kamel Rezig s'est entretenu mardi à Alger avec l'envoyé du Premier ministre Britannique pour les Affaires économiques et commerciales avec l'Algérie, Lord Richard Risby qui était accompagné de l'ambassadeur du Royaume Uni à Alger, M. Barry Robert Lowen, de plusieurs questions économiques d'intérêt commun, indique un communiqué du ministère. Lors de cette rencontre, M. Rezig a mis en avant "l'efficacité du partenariat liant les deux pays ainsi que le volume des investissements britanniques en Algérie", affirmant que le nouveau Gouvernement est porté sur l'ouverture pour une économie productive, a précisé la même source. Soulignant l'entière disposition de son département ministériel à poursuivre le cadre de concertation en vue de créer des opportunités d'investissement plus fortes et de redynamiser le lien de communication entre les investisseurs algériens et britanniques, M. Rezig a exprimé sa détermination à augmenter la part des exportations hors hydrocarbures et à instaurer de nouveaux mécanismes de partenariat et les élargir à plusieurs domaines. Le ministre a appelé à tirer profit de la zone de libre échange continentale africaine (ZLECAF) qui entrera en vigueur en juillet 2020, ajoute la même source. De son côté, l'envoyé britannique a salué "les relations historiques liant les deux pays", se réjouissant de l'ensemble des partenariats économiques réalisés à ce jour et du volume des échanges commerciaux bilatéraux qui s'élèvent à plus de 2 milliards de livres sterling. "L'Algérie est un partenaire économique important pour le Royaume uni en Afrique", a-t-il dit, ajoutant que son pays oeuvre à réaliser un saut en matière d'échanges commerciaux avec l'Algérie après la sortie du Royaume uni (Brexit) de l'Union européenne. Il s'est félicité, en outre, "des facilitations et du climat d'investissement fertile en Algérie". A souligner que le Forum économique algéro-britannique, devant se tenir les 25 et 26 février courant à Alger, sera l'occasion pour renforcer les relations commerciales entre les deux pays et hisser les investissements communs à de hauts niveaux.