Des enseignants et des travailleurs relevant de l'Union nationale du personnel de l'éducation et de la formation (Unpef) ont organisé mercredi un sit-in devant l'annexe du ministère de l'Education nationale aux Annassers (Alger), soulevant une série de revendications socio-professionnelles. Plusieurs enseignants des différents cycles notamment ceux du primaire, des adjoints d'éducation, des travailleurs professionnels et des fonctionnaires des corps communs relevant de l'Unpef ont pris part à ce sit-in pour revendiquer l'amélioration des conditions d'enseignement et la révision des programmes scolaires ainsi que l'amélioration des conditions sociales des travailleurs. Interrogé par l'APS, le président de l'Unpef, Sadek Dziri, a précisé que l'Union a organisé aujourd'hui un sit-in national auquel ont pris part des syndicalistes des quatre coins du pays. Selon l'intervenant, ce sit-in se veut "un appel aux hautes autorités du pays pour se pencher sur la situation du secteur de l'éducation, à travers la révision des grands dossiers soulevés depuis des années". Parmi les revendications soulevées par le syndicat figurent, la révision statut particulier des travailleurs de l'éducation et l'application du décret présidentiel relatif aux diplômes d'études universitaires appliquées et de la licence. L'Union appelle aussi à "l'amélioration de la situation sociale des corps communs et des travailleurs professionnels, l'annulation de l'article 87 bis du code de travail, l'institution d'une prime préservant leur dignité, la révision du système d'indemnisation, le rétablissement de la grille indiciaire des salaires des fonctionnaires en adéquation avec l'indice de vie et l'unification du taux de la prime d'excellence dans les zones concernées (Sud et Hauts-plateaux)". De son côté, le chargé de l'information au ministère de l'Education nationale, Lamine Cherfaoui, a affirmé qu'il n'y a aucun motif pour ces sit-in, vu que le ministère a ouvert une série de rencontres bilatérales avec les partenaires sociaux du 20 février au 12 mars consacrées à l'examen et au débat des questions soulevées dans le secteur", en attendant la rencontre du ministre avec la presse pour présenter le bilan de ces rencontres. Le ministère de l'Education nationale avait réaffirmé, samedi, "l'intérêt accordé à l'amélioration des conditions socioprofessionnelles des travailleurs du secteur, toutes catégories confondues, et à la satisfaction de leurs revendications légitimes exprimées dans le respect des lois de la République", estimant que le dialogue restait "le seul moyen" pour établir la sérénité et le calme au sein du secteur.