La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghabrit a tenu, dimanche au siège de son département, une réunion avec les représentants des syndicats autonomes relevant de l'intersyndical du secteur en vue d'examiner la plateforme des revendications contenues dans le préavis de grève pour les 20 et 21 février en cours. Il s'agit du syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (SNAPEST), de l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (UNPEF), du Syndicat autonome des travailleurs de l'éducation et de la formation (SATEF) du Conseil des lycées d'Alger (CLA) et du Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE). Parmi les revendications soulevées par le collectif, "la révision des dysfonctionnements contenus dans le Statut des travailleurs de l'Education, l'application du décret présidentiel 14-266 concernant les diplômes d'études universitaires appliquées (DEUA) et de Licence et la révision de l'arrêté ministériel relatif aux examens professionnels et la révision de la note éliminatoire dans la matière non essentielle". Le collectif syndical revendique également "l'amélioration de la situation sociale des corps communs et des professionnels, l'abrogation de l'article 87 bis du code de travail et l'institution d'une prime incitative préservant leur dignité. Il s'agit également de la révision du régime indemnitaire et de la grille indiciaire des traitements des fonctionnaires en adéquation avec l'indice de vie, l'unification de la prime d'excellence dans les régions concernées (Sud et Haut plateaux) et l'actualisation de la prime de zone sur la base du nouveau salaire de base".