Le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum a affirmé mercredi que l'Algérie "est un Etat pacifique qui n'a aucune politique hostile à l'égard des pays, particulièrement ceux du voisinage", insistant sur le principe de négociation pour le règlement des problèmes inhérents à la fixation des frontières. "L'Algérie est un Etat pacifique qui ne nourrit aucune intention, ni n'a de politique hostile à l'égard d'un quelconque pays, particulièrement les pays voisins", a indiqué M. Boukadoum qui répondait, lors d'une conférence de presse conjointement animée avec la Cheffe de la diplomatie espagnole, à une question sur une information relayée par certains titres de la presse internationale au sujet d'un "différend" entre l'Algérie et l'Espagne concernant la fixation des frontières maritimes. Il a, d'autre part, qualifié "l'Espagne de pays voisin important et stratégique". M. Boukadoum a rappelé, dans ce sens, la décision des autorités algériennes de 2018 sur la fixation des frontières, prévoyant "la négociation pour tout problème de chevauchement de la zone maritime avec un pays voisin". "L'Algérie ne veut aucune région, ni Caprera, ni Ibiza. Elle veut uniquement le dialogue et le partenariat avec l'Espagne", a précisé le Chef de la diplomatie algérienne qui a démenti de telles informations. A une autre question sur le Sahara Occidental et la non désignation, à ce jour, d'un nouveau représentant personnel du secrétaire général de l'ONU, M. Boukadoum a souligné "la nécessité de désigner un nouvel émissaire dans les plus brefs délais", d'autant, a-t-il dit, que "le problème n'a que trop duré, ce qui est inacceptable, car les problèmes risquent de s'accumuler et les malentendus ainsi s'aggravent" concernant cette question. Il a mis en avant "l'impératif de respecter toutes les décisions du Conseil de sécurité" relatives à la question du Sahara Occidental.