Le mensuel d'analyse politique, économique, sociale et culturelle "Afrique-Asie" a consacré à l'Algérie, un pays qui "tient à sa souveraineté et à son rôle d'Etat pivot" dans le monde, un article intitulé "Le grand retour de l'Algérie sur la scène internationale". D'emblée, l'auteur de l'article écrit : "Ceux qui avaient parié sur le repli de l'Algérie sur elle-même suite à une année de Hirak, une crise économique générée par la chute des prix des hydrocarbures et la pandémie du Covid-19, auront été pour leurs frais". Il a ajouté: "Contrairement aux cassandres médiatiques, issus majoritairement du microcosme néocons, qui n'avaient cessé de surfer sur ces questions dans l'espoir de déstabiliser un pays qui tient à sa souveraineté et à son rôle d'Etat pivot notamment dans le Maghreb, la Méditerranée, l'Afrique sub-saharienne et dans le reste du monde, l'Algérie est non seulement debout, mais s'en sort plutôt mieux que la plupart des pays avancés, que ce soit dans la lutte contre la pandémie, la diversification de son économie et l'application de la feuille de route concernant la réforme de ses institutions et la révision de sa constitution. Mais aussi et surtout par son rôle grandissant dans le concert des nations". Il a rappelé que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a entamé, après son investiture à la tête de la magistrature suprême, la mise en œuvre des réformes structurelles qu'il avait inscrites dans son programme de campagne, surtout, la révision de la constitution, affirmant que désormais "la machine à réformer est en marche". "Cet engagement pour une nouvelle république solidaire et prospère, qui s'inspire des fondamentaux du 1er Novembre et qui se traduit par une mise en application des revendications politiques, sociales, économiques du + Hirak béni+, a mis en échec les tentatives déstabilisatrices de certaines officines étrangères qui manipulaient les courants les plus nihilistes au sein du Hirak", estime-t-il. Il a souligné que M. Tebboune a, dès son élection, clairement défini les grandes lignes de sa politique étrangère, née "dans la guerre de libération nationale, quand une délégation du FLN avait participé à la Conférence de Bandung en 1955" et qui a comme fondements: "non-ingérence, respect du droit international, construction d'un nouvel ordre politique et économique mondial, droit des peuples à l'autodétermination et soutien aux peuples colonisés". Concernant la question libyenne, "Afrique-Asie" a indiqué que "la Conférence de Berlin sur la Libye en janvier dernier a donné une tribune mondiale à l'Algérie à travers laquelle le nouveau président a fait entendre la voix de son pays. Il y a réaffirmé ce qu'il avait toujours répété, à savoir qu'il revient aux seuls Libyens -tous les Libyens sans exclusive- de prendre leur destin en mains, avec l'aide des pays voisins". Lire aussi : Crise en Libye: la position de l'Algérie en faveur d'une solution politique réitérée Parallèlement, ajoute-t-il, "la diplomatie algérienne s'active sur le front malien, indissociable du front libyen", rappelant que "le président Tebboune a dépêché son ministre des Affaires étrangères à Bamako à deux reprises en quelques semaines pour proposer l'activation du plan algérien de paix et de réconciliation, à la demande de toutes les parties maliennes, y compris la nouvelle junte militaire", et ajoutant que "même la France, embourbée dans les sables mouvants du Sahel est désormais demandeuse de l'assistance d'Alger". "Afrique-Asie" a aussi mentionné que le retour de l'Algérie sur la scène internationale "a été également confirmée par la récente visite du secrétaire à la Défense américain, Mark Esper, la première d'un aussi haut responsable américain depuis 2006 (Visite de Donald Rumsfeild)". "Cette visite historique qui intervient dans une période charnière de l'histoire des Etats-Unis, soit près d'un mois avant l'élection présidentielle capitale prévue le 3 novembre, n'est pas du goût de certains médias américains adeptes du régime change, un concept cher aux mal nommés printemps arabes et révolutions de couleur", a-t-il fait remarquer, citant le cas du New York Times, "un média qui s'est très souvent trompé dans ses analyses, particulièrement lorsqu'il s'agit du monde arabe qu'il voit à travers ses lunettes sionistes". Le mensuel d'analyse a ajouté que ce média américain "plutôt que de s'acquitter de son devoir d'informer, il se perd dans les méandres du politiquement correct et du conformisme idéologique au service de l'Etat profond américain", soulignant qu'"il s'est trompé sur l'Irak, l'Iran, la Syrie, la Palestine, le Venezuela, la Russie et maintenant sur l'Algérie".