Le verdict du procès de Nachinache Zoulikha-Chafika, dite "Maya", jugée par le Tribunal de Chéraga pour des affaires de corruption, sera rendu le 14 octobre, a indiqué vendredi le président de la séance à l'issue des plaidoiries de la défense. L'affaire de Nachinache Zoulikha-Chafika (connue comme étant Madame Maya), concerne aussi ses deux filles Imène et Farah (non détenues), ainsi que Abdelghani Zaalane et Mohamed Ghazi (et son fils Chafie), poursuivis respectivement en qualité d'ex walis d'Oran et de Chlef, et l'ancien directeur général de la Sûreté nationale, Abdelghani Hamel. Les griefs retenus contre les accusés sont notamment "blanchiment d'argent", "trafic d'influence", "octroi d'indus avantages", "dilapidation de deniers publics", "incitation d'agents publics pour l'octroi d'indus avantages" et "transfert illicite de devises vers l'étranger". Une peine de 15 ans de prison ferme assortie d'une amende de 6 millions de DA a été requise contre Nachinache Zoulikha-Chafika, et des peines de 15 ans de prison ferme assorties d'une amende d'un million de DA contre Mohamed Ghazi et Abdelghani Zaalane. Des peines de 10 ans de prison ferme assorties d'une amende de 6 millions de DA ont été requises contre les deux filles de "madame Maya", Imène et Farah. Lire aussi: Affaire Mme Maya : le procès se poursuit par les plaidoiries de la défense Une peine de 12 ans de prison ferme assortie d'une amende d'un million de DA a été requise contre l'ancien directeur général de la Sûreté nationale, Abdelghani Hamel. Des peines allant de 5 à 12 ans de prison ferme ont été requises contre les cinq autres accusés dont Chafie Ghazi, le fils de Mohamed Ghazi (5 ans et une amende de 500 milles DA), et l'ancien député à la retraite, Omar Yahiaoui, qui se trouve en situation de fuite à l'étranger (10 ans et une amende d'un million de DA). La défense de la partie civile avait estimé les pertes causées au Trésor public dans cette affaire à plus d'un milliard de DA. Invités à s'exprimer, les accusés ont tous plaidé leur innocence et affirmé leur confiance en la justice algérienne.