Les participants à une rencontre de sensibilisation, mercredi soir à Adrar, ont considéré l'amendement constitutionnel, soumis à référendum le 1er novembre prochain, comme "l'évènement politique le plus important après l'élection présidentielle, produit par le Hirak populaire béni". Le président du bureau de wilaya des académiciens algériens pour l'action humanitaire et les droits de l'Homme (partie initiatrice) a indiqué que plusieurs questions capitales sont contenues dans le projet d'amendement constitutionnel, dont celles liées à l'identité nationale dans ses différentes dimensions. L'article 17 du projet consacre l'équilibre entre les collectivités locales en matière de développement, en prévoyant des dispositions particulières pour les communes à faibles ressources, en vue de garantir un développement global, juste et durable, a-t-il ajouté. La rencontre, tenue à la maison de la culture, a été l'occasion aussi de valoriser les acquis prévus en faveur de la société civile, à travers le renforcement de son rôle par divers mécanismes, à l'instar de l'article 213 lié à la création d'un observatoire national de la société civile pour promouvoir les valeurs nationales et de citoyenneté et la pratique démocratique, en plus de son implication réelle au développement national aux côtés des autres institutions. Un appel a été lancé, au terme de la rencontre, pour une participation massive à la consultation populaire par voie référendaire le 1er novembre prochain et l'approbation du projet d'amendement de la Constitution, en tant qu'étape importante pour la définition des contours de l'Algérie nouvelle.