Les animateurs de la campagne référendaire sur le projet d'amendement constitutionnel ont mis l'accent, mercredi au dernier jour de cette campagne, sur un vote massif, dimanche prochain, en vue de concrétiser les réformes et les changements escomptés à travers l'édification de l'Algérie nouvelle. A Jijel, le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Ammar Belhimer, a affirmé que le projet d'amendement de la Constitution, soumis au référendum du 1er novembre, constitue "un document déterminant dans le processus d'édification de l'Algérie nouvelle", appelant à ce titre à l'accomplissement du devoir citoyen à travers une "large participation" à ce rendez-vous. M.Belhimer s'est dit "confiant" que le peuple se dirigera "en masse" vers les urnes pour poser "une nouvelle pierre dans le processus d'édification nationale et mettre en échec les manœuvres des ennemis de l'Algérie". Le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Hachemi Djaâboub, a affirmé, à partir de Ghardaïa, que le projet d'amendement de la Constitution "consacre les principes de la Déclaration du 1er Novembre, consolide l'Etat démocratique et social dans le cadre des préceptes de l'islam ainsi que la moralisation de la vie politique". Pour M. Djaâboub, "l'édification de l'Algérie nouvelle passe forcément par une participation massive au référendum par un vote +oui+ afin d'opérer le véritable changement et la rupture à jamais avec les comportements négatifs du passé et les anciennes pratiques de bureaucratie, de corruption et de pillage des richesses nationales". A partir d'Illizi, le ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, Kamel Beldjoud, a affirmé que le 1er novembre prochain constitue "un rendez-vous pour l'essor et la construction de l'édifice démocratique, à traduire en votant par +Oui+ en faveur du projet d'amendement de la Constitution". La ministre de l'Environnement, Nassira Benharrat, a abondé dans le même sens dans un meeting animé à Saida où elle a appelé à "voter en force en faveur de l'amendement de la Constitution qui instituera une nouvelle ère". De son côté, le ministre de l'Education nationale, Mohamed Ouadjaout, a indiqué, à partir de Guelma, que le projet d'amendement de la Constitution "prend en considération les constantes nationales avec ses trois composantes (Islam-Arabité-Amazighité) ainsi que les valeurs de Novembre et jette les jalons de la période post-22 février". Le même discours a été développé par la ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, Hoyem Benfriha, qui a appelé, à partir d'El Tarf, les citoyens à voter ''oui'' pour le projet d'amendement de la Constitution et contribuer à ''l'édification d'une Algérie nouvelle répondant aux aspirations des chouhada", au moment où le ministre des Mines, Mohamed Arkab, a affirmé, à partir de Mila, que le projet de révision constitutionnelle "soutient l'économie nationale ainsi que le produit et l'investisseur algériens". Depuis Tizi Ouzou, le président de l'Organisation nationale "Forum de l'Algérie" Mohamed Ayadi, a appelé les citoyens, notamment "les jeunes, à lire ce texte afin de "forger leur propre opinion sur son contenu", faisant observer que "le boycott n'a jamais été une solution". Pour sa part, le commandant général des Scouts musulmans algériens (SMA), Abderahmane Hamzaoui, a estimé, à partir d'Oran, que projet d'amendement de la Constitution permettra de "consacrer la volonté populaire, enraciner et renforcer la démocratie". Pour le Conseiller auprès du président de la République chargé du mouvement associatif et de la communauté algérienne à l'étranger, Nazih Berramdane, le projetd'amendement de la Constitution "apporte des dispositions concernant la société civile qui ne figuraient pas dans les précédentes constitutions d'Algérie". Dans le même sens, le président du Conseil constitutionnel, Kamel Fenniche, a affirmé que le projet d'amendement de la Constitution "remettra le pouvoir constituant au peuple, source de tous les pouvoirs".