Le Ministère des Affaires étrangères a organisé samedi à Alger en fin de soirée la cérémonie de célébration du 66e anniversaire du déclenchement de la révolution du 1 er novembre 1954 en présence du ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, et des cadres du ministère. Avant la levée des couleurs nationales, et la récitation de la fatiha, une gerbe de fleurs a été déposée sur la stèle commémorative dédiée aux martyres de la révolution. Présent aux côtés du ministre des Affaires étrangères et du coordinateur du Bureau des moudjahidines au ministère, Khelifi Mouloud, le directeur général de la Communication, de l'Information et de la Documentation, Amor Fritah, a relevé dans une allocution les circonstances particulières dans lesquelles intervient la célébration du 1 er novembre cette année. "La célébration du 1er novembre se distingue cette année des précédentes célébrations par la coïncidence de cet évènement avec le référendum sur la nouvelle Constitution, qui permettra au peuple algérien d'exprimer en toute liberté et souveraineté ses choix à l'égard d'un projet qui se veut un rendez-vous pour la naissance d'une nouvelle Algérie dont l'esprit et la symbolique découlent de la révolution du 1er novembre 1954", a-t-il souligné. "La coïncidence de la cérémonie du 1 er novembre 1954 avec le référendum a plus qu'une signification. Alors que le 1er novembre 1954 avait permis de reconquérir la souveraineté et l'indépendance, le 1 er novembre 2020 sera une étape déterminante pour gagner la bataille du renouveau du nationalisme", a-t-il ajouté. "Le référendum sur la nouvelle Constitution est, en sus du fait qu'il est un texte de loi visant à consolider le droit des citoyens et la consolidation des institutions, est l'une des principales réformes initiées par le président de la République conformément à ses engagements et promesses", a-t-il ajouté.