L'Institut Simon Bolivar pour la paix et la solidarité entre les peuples a condamné dimanche la violation flagrante du cessez-le-feu par l'occupant marocain dans la région d'El-Guerguerat, où son armée a mené vendredi une agression militaire contre des civils sahraouis manifestant pacifiquement et violé l'accord de cessez l feu de 1991. "La récente présence militaire illégale et la répression des manifestants pacifiques dans la bande d'El-Guerguerat constituent une violation de l'Accord militaire N1 et ont conduit à des affrontements, qui pourraient déclencher un nouveau conflit militaire", a met en garde l'Institut dans un communiqué. Selon l'Institut, ''il est essentiel que le Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations Unies et le Secrétaire Général prennent des mesures appropriées, telles que la nomination d'un envoyé spécial pour le Sahara occidental, afin de garantir la paix dans la région et mettre en place les mécanismes nécessaires pour que le peuple sahraoui exerce librement son droit à l'autodétermination et sa souveraineté sur son territoire, sans menaces externes". L'institut a également relevé que "les organisations sociales, les mouvements sociaux et les expressions du pouvoir populaire de la révolution bolivarienne continueront de hisser les drapeaux de la lutte du peuple sahraoui pour son autodétermination et sa souveraineté" sur son territoire. "Il n'y a plus de place, dans le monde d'aujourd'hui, pour imposer des formules colonialistes et ouvrir de nouveaux conflits, qui auront comme conséquence des pertes humaines et matérielles irréparables". L'institut Simon Bolivar a souligné qu'"Il est essentiel que toutes les parties reviennent sur la voie du dialogue et de la négociation vers une paix fondée sur le respect des droits du peuple sahraoui". Plusieurs organisations, syndicats et associations internationales ont dénoncé "énergiquement" dimanche cette agression militaire marocaine contre des civils sahraouis, appelant à la tenue du référendum sur l'autodétermination du peuple sahraoui dans les plus brefs délais. L'Observatoire Western Sahara Resource Watch (WSRW) a indiqué pour sa part que la brèche illégale d'El-Guerguerat au sud-ouest du Sahara occidental, incarne l'impunité permettant au Maroc de continuer de piller les richesses du Sahara occidental et violer le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination.