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Normalisation avec l'entité sioniste, la politique des régimes contre la volonté des peuples
Publié dans Algérie Presse Service le 29 - 12 - 2020

L'année 2020 restera longtemps dans les mémoires comme celle de la normalisation entre des Etats arabes et l'entité sioniste en dépit d'une contestation populaire parfois étouffée dans la violence.
En moins de cinq mois, quatre pays arabes, les Emirats arabes unis (EAU), le Bahreïn, le Soudan et le Maroc, ont annoncé leur volonté d'entretenir des relations diplomatiques officielles avec l'entité sioniste qui poursuit pourtant sa politique expansionniste dans les territoires palestiniens occupés.
Le 15 septembre 2020, les Emirats arabes unis (EAU) et Bahreïn, encouragés par le président américain sortant, Donald Trump, signaient avec Israël des "traités de paix" baptisés "Accords d'Abraham".
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Le troisième pays à opter pour la normalisation sera le Soudan. Mais ce sera Trump qui en fera l'annonce, en premier, le 23 octobre dernier. Le président américain annoncera, moins de deux mois plus tard, le 10 décembre courant, la normalisation des relations entre le Maroc et Israël.
La normalisation, une question de troc
Donald Trump qui a engagé une course contre la montre à l'approche de l'élection présidentielle américaines voulait terminer, ce qu'il espérait être son premier mandat, sur une victoire sur le plan externe. Pour s'assurer d'atteindre cet objectif, il n'a pas hésité à faire miroiter des avantages pour pousser des pays arabes vers la normalisation.
En contrepartie de l'accord de normalisation entre le régime marocain et Israël, Trump a reconnu la prétendue souveraineté marocaine sur le Sahara occidental. Un véritable "troc" conclu en contradiction avec le Droit international qui garantit au peuple sahraoui son droit à l'autodétermination.
Le 14 décembre courant, Trump a déclaré que le Soudan ne figurait plus sur la liste américaine des Etats soutenant le terrorisme, ce qui implique la levée du blocus économique imposé à ce pays depuis 27 ans. .
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Dans le cas spécifique des Emirats arabes unis, la signature du "traité de paix" a été suivie par la vente d'armes américaines de pointe à ce pays dont des chasseurs furtifs F-35, chose qui aurait été inimaginable quelques mois plus tôt, selon le New York Times.
Bahreïn cherchait, quant à lui, des garanties supplémentaires en matière de sécurité dans un contexte marqué par des tensions entre les monarchies du Golfe et l'Iran.
Une normalisation rejetée par la rue arabe
La normalisation des relations entre les quatre Etats arabes et Israël semble être le seul fait des régimes et non des peuples qui n'ont pas hésité à exprimer leur rejet du rapprochement avec l'entité sioniste au détriment du peuple palestinien. A Bahreïn, des manifestations ont été organisées dès l'annonce de la nouvelle. Entre septembre et octobre, plusieurs actions de protestation ont été organisées dans ce pays. Aux Emirats, c'est surtout la Ligue émiratis pour la résistance contre la normalisation qui a multiplié les actions pour dénoncer l'accord signé avec Israël.
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En octobre, les rues du Soudan ont été occupées par des manifestants qui ont joint à leurs revendications politiques du moment, leur refus de la normalisation avec les israéliens.
Au Maroc, les manifestants ont battu le pavé dès le 12 décembre courant, deux jours après l'annonce faite par Trump. Plusieurs marches ont été organisées dans le pays en dépit de la répression policière. Les Marocains sont également sortis en septembre dernier en réaction à la signature des "accords d'Abraham".
L'initiative de paix arabe bafouée
En 2002, lors du sommet de la Ligue des Etats arabes à Beyrouth, l'Arabie saoudite avait proposé l'Initiative de paix arabe qui prévoyait la normalisation des relations avec Israël sous certaines conditions dont principalement la création d'un Etat palestinien "indépendant" et "souverain" sur les territoires palestiniens occupés.
En 2020, des pays membres de la Ligue arabe ont fini par faire le choix de la normalisation sans les conditions de la Ligue. Paradoxalement, des Etats non membres de la Ligue arabe et, parfois, très éloignés de la région, se sont dits favorables à la création d'un Etat palestinien et à la restitution des territoires occupés illégalement par Israël, considérant qu'il s'agissait de préalables incontournables à l'instauration de la paix dans la région.


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